Une cellule de crise à Rabat après la disparition de quatre camionneurs marocains entre le Burkina Faso et le Niger

Une cellule de crise a été instaurée à Rabat après la disparition de quatre camionneurs marocains entre le Burkina Faso et le Niger. Ces derniers circulaient dans une zone à haut risque, contrôlée par des groupes terroristes, notamment l’État islamique au Grand Sahara (EIGS). L’axe Dori-Téra, emprunté par les camionneurs, est réputé pour ses attaques régulières contre les transporteurs, un secteur particulièrement vulnérable dans cette région instable.

Les autorités marocaines, en collaboration avec les ambassades à Ouagadougou et Niamey, ainsi que les autorités locales, mènent des efforts pour retrouver les disparus. La situation sécuritaire dans cette zone, exacerbée par une série d’attaques récentes, avait pourtant alerté sur la nécessité d’une escorte armée pour les convois, mesure non respectée par les camionneurs.

Les autorités regrettent que leur passage n’ait pas pris en compte les dangers, en particulier après l’embuscade meurtrière de janvier 2024 qui avait fait 18 militaires et de nombreuses victimes civiles.

Le Sahel, et en particulier la zone frontalière entre le Burkina Faso, le Niger et le Mali, reste marquée par une instabilité persistante, avec des attaques djihadistes fréquentes et des mesures de sécurité renforcées pour protéger les convois. Les autorités insistent sur la nécessité de respecter des protocoles de sécurité stricts, notamment l’escorte militaire, pour éviter les risques mortels dans cette région en proie à la violence terroriste.

Christiane EKAMBO

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