Le président Donald Trump participera bien aux obsèques, a annoncé la Maison Blanche samedi. Cette participation est notable en raison de l’incident provoqué par l’une des dernières volontés de l’ancien sénateur républicain John McCain, qui avait expressément demandé à l’occupant du Bureau ovale de ne pas venir aux siennes.
L’ex-président américain George H. W. Bush est mort
M. Trump a décrété une journée de deuil national mercredi.
Affaibli par une forme de la maladie de Parkinson, George H. W. Bush se déplaçait depuis des années en fauteuil roulant, sans jamais se départir d’un large sourire et de chaussettes multicolores. L’une de ses dernières apparitions en public remontait à l’enterrement de son épouse, Barbara, il y a sept mois.
Barack Obama lui avait rendu visite mardi, à Houston. Il avait rendu hommage à l’action diplomatique du président Bush pour « piloter la fin de la Guerre froide« .
Le défi de gouverner, a dit M. Obama, est qu’on est rarement félicité quand rien ne se passe. « Or c’est bien quand rien ne se passe« , a-t-il plaisanté.
Le programme des funérailles d’Etat n’avait pas encore été annoncé samedi matin. Les cérémonies d’Etat, réservées aux anciens présidents, seront organisées à Houston, puis à Washington au Capitole et à la Cathédrale nationale, ainsi qu’à College Station (Texas), où se trouve la bibliothèque présidentielle Bush.
Le dernier président américain mort était Gerald Ford en 2006.
Battu par Clinton
Le président Bush n’a fait qu’un seul mandat. Alors vice-président de Ronald Reagan, il avait été élu en 1988 mais rejeté par les électeurs quatre ans plus tard, qui lui avaient préféré un jeune démocrate du nom de Bill Clinton.
Ses quatre années au pouvoir sont marquées par la première guerre du Golfe. A la tête d’une coalition de 32 pays, il chasse les troupes irakiennes de Saddam Hussein hors du Koweït lors d’une guerre de quelques semaines en 1990. Il renonce alors à poursuivre le conflit jusqu’à Bagdad pour renverser le dirigeant irakien.
En politique intérieure, il est damné par la rupture d’une promesse de campagne. Il avait pris l’engagement solennel de ne jamais augmenter les impôts… ce qu’il n’a pas pu respecter, devant concilier avec un Congrès aux mains des démocrates.
Comme nombre de présidents avant Donald Trump, il veillait à incarner une tradition politique moins partisane. A son premier discours d’investiture, il avait dit vouloir rendre « plus doux le visage de la nation et celui du monde ».
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