Le président américain Donald Trump a annulé jeudi 24 mai le sommet historique prévu dans moins de trois semaines à Singapour avec le leader nord-coréen Kim Jong Un, dénonçant « la colère » et « l’hostilité » du régime de Pyongyang.
Dans une lettre, le président Donald Trump dit avoir « apprécié votre temps et votre patience », expliquant qu’il « attendait avec impatience de pouvoir vous rencontrer ».
Il poursuit : « Tristement, face à la colère et la grande hostilité ouverte au grand jour dans votre récent discours, j’estime qu’il n’est pas opportun, à ce stade, de maintenir cette rencontre prévue depuis longtemps ».
Le sommet entre Donald Trump et Kim Jong Un a été annulé car les conditions n’étaient pas réunies pour obtenir « un résultat positif », a déclaré jeudi le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo.
« Je ne pense pas que nous étions en mesure de croire qu’il pouvait y avoir un résultat positif », a-t-il dit devant une commission parlementaire. Lors de travaux préparatoires ces derniers jours, « nous n’avons reçu aucune réponse à nos demandes » de la part des autorités nord-coréennes, a-t-il regretté.
« Si vous changez d’avis concernant cet important sommet, n’hésitez pas à m’appeler ou à m’écrire », ajoute le président américain qui avait beaucoup investi d’un point de vue politique dans ce sommet, allant jusqu’à évoquer à plusieurs reprises l’hypothèse d’un prix Nobel de la paix, mise en avant par certains élus républicains.
« Moment triste dans l’histoire »
Après des mois de rapprochement et de détente diplomatique, la Corée du Nord a opéré la semaine dernière un spectaculaire retour à sa rhétorique traditionnelle, annulant une rencontre intercoréenne et évoquant la possibilité de remettre en cause le tête-à-tête très attendu.
La dernière banderille a été plantée jeudi par la vice-ministre nord-coréenne des Affaires étrangères, Cheo Son Hui, qui a fustigé les propos tenus lundi par le vice-président Mike Pence, lequel avait affirmé que « ce serait une grave erreur pour Kim Jong Un de penser qu’il pourrait se jouer de Donald Trump ».
Le vice-président américain avait également déclaré que la Corée du nord pourrait finir comme la Libye de Mouammar Kadhafi, tué lors du soulèvement de son pays après avoir renoncé à l’arme atomique, « si Kim Jong Un ne passe pas un accord » avec Washington sur la dénucléarisation.
« Je ne peux pas cacher ma surprise devant de telles remarques idiotes et stupides venant de la bouche du vice-président américain », a indiqué Mme Cheo, dans une déclaration publiée par l’agence officielle KCNA.
« Nous ne quémanderons pas auprès des Etats-Unis pour un dialogue, ni ne nous donnerons la peine de les persuader s’ils ne veulent pas s’asseoir avec nous », a-t-elle ajouté, en précisant qu’elle recommanderait à M. Kim d’annuler le sommet si les Etats-Unis persistent « dans des actes illégaux et insultants ».
Dans son courrier au ton plutôt direct, le président américain évoque ensuite l’arsenal nucléaire américain en guise de mise en garde.
« Vous évoquez votre arsenal nucléaire, mais le nôtre est si massif et puissant que je prie Dieu que nous n’ayons jamais à en faire usage », écrit-il.
Donald Trump conclut sur une notre sombre, jugeant que « le monde (…) a perdu une occasion pour une paix durable ».
« Cette occasion manquée est véritablement un moment triste dans l’histoire », ajoute-t-il.
Il poursuit : « Tristement, face à la colère et la grande hostilité ouverte au grand jour dans votre récent discours, j’estime qu’il n’est pas opportun, à ce stade, de maintenir cette rencontre prévue depuis longtemps ».
Le sommet entre Donald Trump et Kim Jong Un a été annulé car les conditions n’étaient pas réunies pour obtenir « un résultat positif », a déclaré jeudi le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo.
« Je ne pense pas que nous étions en mesure de croire qu’il pouvait y avoir un résultat positif », a-t-il dit devant une commission parlementaire. Lors de travaux préparatoires ces derniers jours, « nous n’avons reçu aucune réponse à nos demandes » de la part des autorités nord-coréennes, a-t-il regretté.
« Si vous changez d’avis concernant cet important sommet, n’hésitez pas à m’appeler ou à m’écrire », ajoute le président américain qui avait beaucoup investi d’un point de vue politique dans ce sommet, allant jusqu’à évoquer à plusieurs reprises l’hypothèse d’un prix Nobel de la paix, mise en avant par certains élus républicains.
« Moment triste dans l’histoire »
Après des mois de rapprochement et de détente diplomatique, la Corée du Nord a opéré la semaine dernière un spectaculaire retour à sa rhétorique traditionnelle, annulant une rencontre intercoréenne et évoquant la possibilité de remettre en cause le tête-à-tête très attendu.
La dernière banderille a été plantée jeudi par la vice-ministre nord-coréenne des Affaires étrangères, Cheo Son Hui, qui a fustigé les propos tenus lundi par le vice-président Mike Pence, lequel avait affirmé que « ce serait une grave erreur pour Kim Jong Un de penser qu’il pourrait se jouer de Donald Trump ».
Le vice-président américain avait également déclaré que la Corée du nord pourrait finir comme la Libye de Mouammar Kadhafi, tué lors du soulèvement de son pays après avoir renoncé à l’arme atomique, « si Kim Jong Un ne passe pas un accord » avec Washington sur la dénucléarisation.
« Je ne peux pas cacher ma surprise devant de telles remarques idiotes et stupides venant de la bouche du vice-président américain », a indiqué Mme Cheo, dans une déclaration publiée par l’agence officielle KCNA.
« Nous ne quémanderons pas auprès des Etats-Unis pour un dialogue, ni ne nous donnerons la peine de les persuader s’ils ne veulent pas s’asseoir avec nous », a-t-elle ajouté, en précisant qu’elle recommanderait à M. Kim d’annuler le sommet si les Etats-Unis persistent « dans des actes illégaux et insultants ».
Dans son courrier au ton plutôt direct, le président américain évoque ensuite l’arsenal nucléaire américain en guise de mise en garde.
« Vous évoquez votre arsenal nucléaire, mais le nôtre est si massif et puissant que je prie Dieu que nous n’ayons jamais à en faire usage », écrit-il.
Donald Trump conclut sur une notre sombre, jugeant que « le monde (…) a perdu une occasion pour une paix durable ».
« Cette occasion manquée est véritablement un moment triste dans l’histoire », ajoute-t-il.