Les Etats-Unis ont mis un terme à plusieurs programmes d’aide militaire et sécuritaire au Cameroun en invoquant des accusations de « graves violations des droits humains » de la part des forces de l’ordre camerounaises.
« Après examen attentif » de « notre relation de sécurité avec le Cameroun », « le gouvernement américain a mis fin à certaines de nos coopérations », a déclaré jeudi à l’AFP un responsable du département d’Etat américain.
« Nous ne prenons pas ces mesures à la légère, mais nous ne nous déroberons pas s’il fallait diminuer encore davantage notre aide à la lumière de l’évolution de la situation », a-t-il prévenu.
Les programmes arrêtés concernent notamment la formation et les pièces détachées pour les avions de transport militaire américains C-130 appartenant à la flotte camerounaise, ainsi que la livraison de quatre bateaux de patrouille, de neuf véhicules blindés et d’un système radar.
Washington retire aussi sa proposition faite à Yaoundé d’être candidat à un programme américain de formation de ses forces de défense.
L’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun Peter Henry Barlerin, reçu jeudi par le nouveau ministre camerounais de la Communication René-Emmanuel Sadi pour une « visite de courtoisie », a noté en fin d’audience les « bonnes » relations entre les deux pays.
« Les relations entre le Cameroun et les Etats-Unis restent bonnes et on va continuer. Nous respectons les sacrifices que le Cameroun fait dans l’Extrême-Nord et dans le bassin du lac Tchad contre Boko Haram », a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par la télévision d’Etat camerounaise CRTV.
L’ensemble de l’aide supprimée par les Etats-Unis représentait un montant de plus de 17 millions de dollars, rapporte la chaîne américaine CNN.
Selon la diplomatie américaine, « il est dans l’intérêt du Cameroun de faire preuve d’une plus grande transparence dans les investigations sur des accusations crédibles de graves violations des droits humains de la part des forces de l’ordre, notamment dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord ».
Une quinzaine d’organisations non gouvernementales ont demandé jeudi à l’ONU d’enquêter sur d’éventuelles « violations graves des droits de l’Homme » dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, secouées par un conflit armé.
Le département d’Etat américain salue néanmoins la « bonne coopération » dans la lutte contre le groupe jihadiste Boko Haram et le « rétablissement de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée ».
« Les succès de l’armée camerounaise, en partie grâce à notre formation et notre équipement, ont permis au Cameroun de renforcer durablement sa capacité à défendre son territoire et ses frontières, et à venir en aide à ses voisins, notamment dans le nord-est du Nigeria et en République centrafricaine », a souligné le responsable américain.
« Nous ne prenons pas ces mesures à la légère, mais nous ne nous déroberons pas s’il fallait diminuer encore davantage notre aide à la lumière de l’évolution de la situation », a-t-il prévenu.
Les programmes arrêtés concernent notamment la formation et les pièces détachées pour les avions de transport militaire américains C-130 appartenant à la flotte camerounaise, ainsi que la livraison de quatre bateaux de patrouille, de neuf véhicules blindés et d’un système radar.
Washington retire aussi sa proposition faite à Yaoundé d’être candidat à un programme américain de formation de ses forces de défense.
L’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun Peter Henry Barlerin, reçu jeudi par le nouveau ministre camerounais de la Communication René-Emmanuel Sadi pour une « visite de courtoisie », a noté en fin d’audience les « bonnes » relations entre les deux pays.
« Les relations entre le Cameroun et les Etats-Unis restent bonnes et on va continuer. Nous respectons les sacrifices que le Cameroun fait dans l’Extrême-Nord et dans le bassin du lac Tchad contre Boko Haram », a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par la télévision d’Etat camerounaise CRTV.
L’ensemble de l’aide supprimée par les Etats-Unis représentait un montant de plus de 17 millions de dollars, rapporte la chaîne américaine CNN.
Selon la diplomatie américaine, « il est dans l’intérêt du Cameroun de faire preuve d’une plus grande transparence dans les investigations sur des accusations crédibles de graves violations des droits humains de la part des forces de l’ordre, notamment dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord ».
Une quinzaine d’organisations non gouvernementales ont demandé jeudi à l’ONU d’enquêter sur d’éventuelles « violations graves des droits de l’Homme » dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, secouées par un conflit armé.
Le département d’Etat américain salue néanmoins la « bonne coopération » dans la lutte contre le groupe jihadiste Boko Haram et le « rétablissement de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée ».
« Les succès de l’armée camerounaise, en partie grâce à notre formation et notre équipement, ont permis au Cameroun de renforcer durablement sa capacité à défendre son territoire et ses frontières, et à venir en aide à ses voisins, notamment dans le nord-est du Nigeria et en République centrafricaine », a souligné le responsable américain.