Dans le cadre de sa mission de redevabilité, le ministre de la Communication et Médias et Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe a abordé le sujet de la désinformation lors du briefing presse du 04 mars 2025 avec la ministre d’État, ministre de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu Dinanga.

Patrick Muyaya a souligné la nécessité pour les journalistes et les citoyens de se méfier des fausses informations qui circulent, notamment sur les réseaux sociaux. Ces informations erronées, souvent distillées pour nuire à l’unité nationale, ont pour but de diviser et de semer la confusion.

Le ministre a notamment évoqué deux communiqués récents publiés par la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) des provinces du Nord-Kivu et de Kinshasa. Le premier démentait une fausse note de service attribuée à son directeur, affirmant que toutes les marchandises en provenance des territoires occupés étaient considérées comme venant de l’étranger. Le second, de la DGDA à Kinshasa, a également clarifié cette fausse information, soulignant son caractère infondé.

Patrick Muyaya a pris le soin d’appeler à la vigilance face à ce qu’il a qualifié de « poison rwandais » diffusé à travers de fausses nouvelles. Il a exhorté les Congolais, tant au pays qu’à l’étranger, à s’unir autour de la campagne patriotique « Congolais Telema », visant à préserver l’intégrité du territoire national et à assurer une vigilance de tous les instants face à toute tentative de déstabilisation.
Le ministre a insisté sur l’importance de la solidarité nationale et a invité chaque citoyen à contribuer activement à la protection de chaque centimètre du territoire congolais. « Le Congo appartient à tous, et chaque Congolais doit veiller sur notre patrimoine commun », a conclu le ministre.
Il faut souligner que les deux membres du gouvernement étaient faxe à la presse pour parler des conséquences de la guerre sur le système éducatif dans les provinces du Nord-Kivu et Sud-Kivu, assiegées par les terroristes du M23 soutenus par l’armée Rwandaise.
Christiane EKAMBO