Débutée le11 mars 2024, la 68ème session de la commission de la condition a vécu dans tous ses méandres à New-York, au siège des Nations-Unies. Sous la conduite de Mireille Masangu, ministre du genre, famille et enfant, la délégation congolaise a pris une part active tant aux réunions en plénière qu’au cours des événements parallèles.
Durant deux semaines, au même titre que leurs paires des pays africains, les femmes congolaises ont pris d’assaut le quartier général des Nations-Unies dont la conseillère de la Normalisation et Métrologie, Bibi Kasongo cheffe de la délégation du ministère de l’industrie à ce grand forum annuel. « Le ministre de l’industrie, Son Excellence Julien Paluku, nous a dépêché au siège des Nations Unies à New-York pour participer aux travaux de la 68 ème session des Nations-Unies sur le statut de la femme. Nous sommes très satisfaite d’avoir soutenu la ministre du genre, famille et enfant dans son plaidoyer auprès des Nations-Unies pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles », a-t-elle déclaré.
Au cours de ces assises qui ont pris fin le vendredi 22 mars, des solutions pour mettre fin à la pauvreté des femmes sont largement reconnues par les 45 membres de la commission de la condition de la femme et des milliers des femmes venues du monde entier. Ils ont tous reconnus qu’il est capital d’investir dans des politiques et des programmes qui s’attaquent aux inégalités entre les sexes, de renforcer les capacités et le leadership des femmes ou de combler les écarts entre les sexes en matière d’emploi.
Également experte des questions des femmes dans le secteur industriel, Bibi Kasongo a reconnu le travail abattu par toutes les parties prenantes au cours de la 68ème session de la commission de la femme. » Les chevronnés des questions du genre ont établi un plan clair pour mettre fin à la pauvreté des femmes et des filles ainsi que de garantir l’accès au financement. Partant, la RDC a adopté comme tous les autres participants des conclusions issues des travaux de la 68 ème session à New-York », a-t-elle poursuivi.
Pour rappel, les assises de cette année ont planché autour du thème prioritaire : »« Accélérer la réalisation de l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles en s’attaquant à la pauvreté et en renforçant les institutions et le financement dans une perspective d’égalité entre les hommes et les femmes ».
Christiane EKAMBO, à New-York