À travers le Festival International des Sonorités de Kinshasa -FISOKIN-, le Collectif Malafi’arts production entend contribuer à la lutte contre la pollution sonore qui envahit la ville métropolitaine, en y ajoutant des actions artistiques garantissant la préservation des sons moins signifiants à travers des formations, créations et prestations artistiques.
Ce rendez-vous culturel, scientifique et festif de la ville de Kinshasa est vu, par certains amateurs de la musique, comme une transformation et une mise en valeur.
«Avec plus de 12 millions d’habitants, la capitale congolaise peut paraître comme le temple de la cacophonie urbaine. Pourtant, parmi ce tapage auditif, plusieurs artistes, comme Jupiter et Okwess, Staff Benda Bilili, Ko KoKo, Lokwa Kanza, Aïcha et Fulu musique… ont remarqué des sonorités propres dans la vie quotidienne de la ville pour nourrir leurs créations artistiques», a laissé entendre l’initiateur de ce projet, Niamba Malafi JL Caillera, au cours dun entretien avec «Journal des Nations», ce magazine qui se présente comme la référence de la culture africaine.
Selon les informations nous fournies, il a été organisé un atelier de formation pour les techniciens du Son du 15 au 20 Juin 2019 au Studio R.M. Et le 21 Juin, à l’occasion de la fête de la musique, il sera organisé un salon des Bruits de Kinshasa au Centre Culturel Bel Campus de 14h30 à 17h.
Dans lequel salon des Bruits de Kinshasa est prévu une conférence sur trois panels à savoir, Son et Santé, Son et Droit et celui de Son et Technique. Il est également prévu une exposition sonore de la ville mêlée de la performance Danse ainsi que la remise des prix Matondi.
Et pour chuter avec FISOKIN, il est prévu une soirée festive à la place Planète J à Ndjili. Laquelle soirée, à en croire le programme, connaîtra par une forte programmation musicale avec une dizaine de musiciens en lice, parmi lesquels Mam’africa, Kadji Sman, Maxel Muya, Shak Shakito, Bantunani ainsi que le contre maître Ibrator Mpiana.
Ce Festival se présente comme l’occasion pour Kinshasa de marquer la célébration de la musique avec le district imposant de la Tshangu.
Blaise PUALA