Né le 10 mars 1989 à Kinshasa, capitale de la RDC, Mignon Christian Waka Nkiele reste introuvable après la dernière marche pacifique du Comité Laïc de coordination -CLC- le 25 février 2018, selon sa famille biologique.
À l’en croire, elle ne sait plus à quel saint se vouer. Elle n’a aucune des nouvelles de son cher fils.
Président des jeunes de la paroisse catholique ‘La Résurrection’ en charge de la mobilisation, activiste des droits de l’homme et mobilisateur au sein du CLC, Christian Waka est un homme de terrain.
Aucune marche pacifique organisée par cette structure de la société civile ne l’a échappé. La dernière en date est celle du dimanche 25 février 2018, au cours de laquelle son compagnon de lutte, Rossy Tshimanga, lui aussi activiste des droits de l’homme, a trouvé la mort à la suite de la répression des forces de sécurité congolaises.
Hormis Rossy Mukendi, il y a eu également d’autres morts et blessés grièvement.
D’après la même famille, c’est lors de cette marche pacifique que Mignon Christian Waka Nkiele ainsi que d’autres manifestants ont été brutalisés, torturés et conduits à une destination inconnue.
Pour ses proches, ils ont déjà été relâchés par le Pouvoir, suite à de fortes pressions des organisations des droits de l’homme.
Rappelons que jusqu’ici, Mignon Christian Waka Nkiele ne fait aucun signe de vie.
Faisant allusion à Rossy, cette victime des revendications de l’application de l’Accord de la Saint Sylvestre initié par la Conférence épiscopale du Congo -CENCO-, la famille craint que le pire ne lui soit arrivé.
Amba NDANDA