Les combattants de la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) sont accusés par l’armée congolaise, d’avoir abattu l’un des deux hélicoptères de « reconnaissance » de la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation en RDC (Monusco).
L’incident sécuritaire a été rapporté ce mardi 29 mars 2022 dans la zone de Tchanzu en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), affirme la Mission onusienne sur son compte twitter officiel.
L’équipage avait « à son bord huit casques bleus et observateurs des Nations-Unies », lit-on dans le communiqué de l’armée congolaise signé ce même mardi par Général de brigade, Sylvain Ekenge, Porte-parole du Gouverneur du Nord-Kivu.
Et de poursuivre : « l’hélicoptère a été abattu en pleine mission inoffensive d’évaluation des mouvements des populations causés par les attaques du M23 dans la région, en prévision des actions humanitaires à entreprendre », explique cet officier militaire.
Les forces armées congolaise et la Monusco sont « à pied d’œuvre pour retrouver l’appareil et les potentiels survivants », chute le communiqué.
Mardi, des combats ont également été signalés entre les M23 et les soldats congolais dans plusieurs villages de Rutshuru. La présence de l’armée ougandaise est « confirmée » dans la zone pour appuyer les FARDC.
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ Journal des Nations