Face à l’agression de la RDC par des groupes armés appuyés par des forces étrangères, le secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres hausse le ton. A travers son porte-parole, Stéphane Dujarric, le secrétaire général a reconnu qu’il y a une main noire et des mentors qui instrumentalisent les groupes armés. « Nous condamnons l’utilisation de groupes armés agissant par procuration », déclare Antonio Guterres.
L’ONU s’est dit préoccupée par la détérioration de la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), et par la multiplication des attaques contre les civils. Le secrétaire général des Nations-Unies n’y est pas allé par le dos de la cuillère.
Il cite, la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) et le Mouvement du 23 mars (M23), ainsi que par la présence persistante d’autres groupes armés étrangers, y compris les Forces démocratiques alliées (ADF), la Résistance pour un état de droit-Tabara (RED-Tabara) et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), qui continuent de menacer la stabilité régionale.
« Nous appelons tous les groupes armés à cesser immédiatement toute forme de violence et les groupes armés étrangers à désarmer immédiatement et à retourner dans leurs pays d’origine », lance le patron de l’ONU. En RDC, la mission onusienne travaille déjà en étroite collaboration avec le Bureau de l’Envoyé spécial du Secrétaire-général pour la région des Grands Lacs afin de promouvoir des mesures non militaires pour le désarmement des groupes armés étrangers. Une invitation est également adressée aux groupes armés congolais à participer sans condition au Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS).
Par le billet du porte-parole d’Antonio Guterres, l’ONU réaffirme son attachement ferme à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo.
Les Nations-Unies reconnaissent et soutiennent les efforts politiques nationaux et régionaux en cours pour accompagner le désarmement des groupes armés, notamment ceux entrepris par le président Félix Tshisekedi de la RDC et le président Uhuru Kenyatta du Kenya à travers le processus de Nairobi.
Rédaction/journaldesnations.net