RDC: l’ONU préoccupée par la montée des discours de haine

« Les discours de haine doivent être combattus de façon proactive », a tonné, le secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres. Dans un communiqué signé par le porte-parole du secrétaire général des Nations-Unies, Stéphane Dujarric, l’ONU s’est dit profondément préoccupée par des rapports faisant état d’une augmentation des discours de haine dans le pays contre des communautés particulières, notamment dans le contexte de la résurgence du M23.

Bannir les dicours de haine

La mission des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo ( Monusco) et l’équipe de pays des Nations Unies ont systématiquement et catégoriquement condamné de tels discours. Travaillant en étroite collaboration avec le Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH) et avec la Conseillère spéciale du Secrétaire général pour la prévention du génocide, l’équipe de pays des Nations Unies contribue au combat contre les discours de haine.

Un travail de fond est fait conjointement avec les autorités aux niveaux local, provincial et national, ainsi qu’avec les journalistes et la société civile, afin de condamner de tels discours et de soutenir les poursuites contre ceux qui les propagent.

A Kinshasa, le Bureau de l’UNESCO en collaboration avec l’UNOCA, le BCNUDH et la MONUSCO a organisé le 22 septembre 2021 au Pullman Hôtel un atelier sur les “stratégies de lutte contre les discours de haine en RDC”.

Les participants à ses assises ont conclu que les discours de la haine ont la faculté d’inciter à la violence, de saper la cohésion sociale et la tolérance, et de causer des dommages psychologiques, émotionnels et physiques à travers la xénophobie, le racisme, la haine et d’autres formes d’intolérance et de discrimination.

Du 21 au 24 juin, un forum régional va réunir des hautes autorités des organisations africaines et des experts des nations unies pour poursuivre le débat sur la problématique du discours de haine.

Rédaction/ journaldesnations.net