Le risque de décès de la mère à l’accouchement est toujours permanent en RDC. Au cours d’un récent briefing de presse, le ministre de la santé n’a cessé de démontrer l’intérêt de la gratuité de la maternité pour la mère congolaise.
Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), en RDC, les statistiques sont alarmantes, avec plus de 32 femmes, dont 4 qui meurent toutes les heures de causes liées à la grossesse et de complications liées à l’accouchement. Rien qu’en 2022, la RDC a signalé un total de 6.995 décès maternels, et le taux de mortalité maternelle a été estimé à 547 pour 100.000 naissances vivantes en 2020.
Décidé de lutter contre ce désastre, le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention de la RDC organise du 6 au
10 novembre 2023, « la Semaine de la Mère et du Nouveau-né ».
Le pays continue de faire face à des défis importants en matière de santé maternelle et néonatale, contribuant à 50 % du fardeau mondial de la mortalité maternelle et se classant parmi les cinq premiers pays responsables de 49 % des décès d’enfants de moins de 5 ans.
Pour lutter contre cette situation alarmante, le Gouvernement de la RDC, à travers le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, travaille en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers pour mettre en œuvre des stratégies de réduction de la mortalité maternelle et néonatale.
L’OMS estime que plus de 289.000 décès maternels surviennent chaque année dans le monde, le risque de décès d’une femme en Afrique subsaharienne dû à des complications liées à la grossesse ou l’accouchement étant de 1 sur 16, contre 1 sur 2.400 dans les pays industrialisés.
Pour rappel, la RDC a procédé à
l’officialisation de la gratuité des accouchements dans le cadre de la mise en œuvre de la couverture santé universelle. La cérémonie a été lancée le 6 septembre par le chef de l’État, Félix Tshisekedi. Les femmes vont accoucher gratuitement et les nouveaux nés seront pris en charge par l’État pendant les 28 jours après leur naissance.