Scandale minier : La RDC pointe du doigt Apple et ses minerais congolais illégaux à côté du Rwanda dans l’exploitation illégale de ses minerais
Dans une révélation qui secoue l’industrie technologique, Scandale minier la RDC pointe du doigt Apple et ses minerais congolais illégaux. Cette allégation met en lumière les pratiques d’approvisionnement de l’une des sociétés les plus influentes du secteur de la technologie, suscitant des inquiétudes quant à l’éthique de l’entreprise et à l’impact de ses opérations sur les pays en voie de développement.
Selon des documents consultés par l’AFP, l’État congolais accuse le géant technologique Apple d’utiliser des minerais « exploités illégalement » provenant de mines congolaises devenues le théâtre de violations massives des droits humains. Ces minerais seraient ensuite acheminés hors du pays, notamment vers le Rwanda, où ils seraient blanchis, rapportent des sources du côté congolais.
« Ces minerais sont extraits illégalement et importés clandestinement au Rwanda, où ils sont intégrés dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, déclare la mise en demeure », note-t-on dans ces dénonciations.
La mise en demeure a été adressée cette semaine aux deux filiales d’Apple en France, ainsi qu’à la maison-mère américaine du géant technologique, qui commercialise notamment l’iPhone et les ordinateurs Mac.
Le gouvernement congolais accuse le Rwanda de chercher à s’emparer des ressources minières de l’est du pays, ce qui, selon lui, explique le soutien de Kigali à la rébellion du M23, active depuis plus de deux ans dans la province du Nord-Kivu. Le M23 contrôle actuellement de vastes zones du Nord-Kivu et encercle la capitale provinciale, Goma.
Si les accusations de la RDC s’avèrent fondées, cela pourrait avoir des implications majeures pour Apple, qui se vante d’être une entreprise respectueuse de l’environnement et socialement responsable. Une telle révélation pourrait entraîner une baisse de la confiance des consommateurs et nuire à la réputation de l’entreprise. De plus, cela mettrait en évidence les défis auxquels l’industrie technologique est confrontée en matière d’approvisionnement éthique et pourrait inciter d’autres pays à renforcer leur réglementation sur les minerais.
Josué Kalubi/Jdn