Kinshasa a vibré ce mercredi 14 février sous le coup de la marche pour la paix, organisée par la ministère du genre, famille et enfant, Mireille Masangu Bibi Muloko. Deux objectifs phares ont milité à l’organisation: faire preuve de solidarité envers les femmes, les hommes et les enfants de l’Est et soutenir le chef de l’État dans les efforts inlassables qu’il mène pour le rétablissement de l’intégrité territoriale en RDC.
Bravant le soleil et la chaleur ardente de l’atmosphère kinois, Mireille Masangu s’est engagée avec détermination comme sur la première ligne de front dans cette marche qui a pris son point de départ à la gare centrale pour chuter au Palais de la Nation.
Des milliers des femmes, toutes tendances confondues tant de la société civile, de l’administration publique, des institutions publiques et privées que de l’armée et de la police ont longé pas à pas le boulevard du 30 juin pour dire non à l’agression Rwandaise sous couvert du M23 à l’est du pays.
Durant leur marche, encadrée par la police qui n’a point failli à son devoir de sécurisation, les femmes ont arboré une vingtaine des caligots où on pouvait lire: « Le Congo restera, Un et indivisible; Non à la guerre; Non aux viols, Non à la balkanisation de la RDC »…..
Les femmes vêtues en noir en signe de deuil pour compatir avec les victimes des atrocités de l’agression dans la partie orientale du pays ont dénoncé la duplicité de la communauté internationale. La cohorte des femmes en colère contre le président rwandais, Paul Kagame a scandé des chants hostiles au porte maleur des congolais: « Kagame assassin, Kagame dégage », ont-elles lâché sans débrayer.
Déterminée à faire entendre la cause de la femme de l’est, la ministre du genre, famille et enfant a lu et déposé le mémorandum de la gente féminine de la RDC adressé au président de la république, Félix Tshisekedi.
Porteuse des voix des femmes congolaises, Mireille Masangu Bibi Muloko a dénoncé et condamné dans ce mémo, les velléités expansionnistes du Rwanda pour la mise en oeuvre de la théorie de grandes remplacement déjà en cours et l’exploitation illicite des terres et ressources naturelles de la RDC.
Elle a poursuivi en fustigeant la complicité de la communauté internationale représentée par les USA, la France, la Belgique, le Royaume Uni, la Pologne pour s’être rangés aux côtés des oppresseurs et leur politique immorale de soutien aux agresseurs de la RDC d’un côté et des réponses humanitaires inopportunes de l’autre.
C’est le Directeur de cabinet adjoint du président de la République, chargé des questions Économiques et Financières, André wameso qui a réceptionné ce mémo.
Des femmes leaders de la République Démocratique du Congo ont soutenu la ministre du genre, famille et dans ce périple. Il y a notamment la ministre honoraire national du genre, madame Marie-Ange Lukiana et la ministre provincial honoraire de l’éducation et l’enseignement, Thérèse Olenga. Soulignons que Mesdames le Directeur du cabinet, Sakina Binti et le secrétaire général au Genre, Esther Kamwanya ainsi que d’autres femmes influentes en participant activement à cette marche aux côtés du numéro 1 du genre.
Christiane EKAMBO