Accès à l’information: Mende donne du thé chaud à la presse

« La duplicité et l’hypocrisie, le recours à des pratiques douteuses de certains médias ne concourent pas toujours à donner à l’information un visage humain« , lance Mende
En marge de la Journée internationale de l’accès à l’information, le Bureau de l’UNESCO en RD-Congo a, jeudi 28 septembre dans la matinée, à Sultani Hôtel, organisé la table ronde sur la promotion de la culture de la paix et le développement durable.
A cette occasion, l’UNESCO a fait appel au ministre de l’information et des médias Lambert Mende Omalanga. Lors de son intervention devant les députés RD-congolais, les diplomates, les personnalités politiques et la presse locale, ce ministre et porte-parole du gouvernement RD-congolais a conscientisé et rappelé aux journalistes quelques leçons de déontologie, aussi leur rôle à jouer pour la promotion de la paix à travers l’information dans la société.

« Dès lors, il ne lui suffit pas de s’afficher, de dire, d’écrire ou de raconter pour démontrer ou affirmer qu’il est journaliste, encore faut-il qu’il le prouve par une attitude qui doit être sans équivoque quant à la déontologie professionnelle et par sa capacité d’élaboration et de diffusion d’une information critique, vraie, responsable, utile et susceptible de contribuer au débat public… La duplicité et l’hypocrisie, le recours à des pratiques douteuses de certains médias ne concourent pas toujours à donner à l’information un visage humain », laisse entendre le ministre des médias.

Et de poursuivre: « ceci étant, la seule manière pour le journaliste de donner un meilleur crédit à sa profession et de prétendre être un guide, un exemple et un conseil pour la sensibilisation de l’opinion et la diffusion de la culture de la paix, c’est de s’assurer que les informations qu’il livre sont authentiques, rigoureuses et convaincantes… ».
Puis: »s’abstenir de confondre activisme politique et journalisme et réserver plus de place aux faits, dont vous avez du reste la bonne habitude de dire qu’ils sont sacrés par rapport aux commentaires qui relèvent du libre-arbitre du communicateur, reste la justification la plus légitime aux yeux de la communauté de notre quête commune pour le libre accès à l’information… ».
René KANZUKU