Lors de son investiture, son discours a semblé assez lisse et qui se voulait rassembleur. Pendant une vingtaine de minutes, après avoir prêté serment, Cyril Ramaphosa a martelé qu’il fallait préserver l’unité du pays, mais aussi du continent, alors que cette journée d’investiture coïncide avec la Journée mondiale de l’Afrique.
Ce mandat de cinq ans ouvre, selon lui, « l’aube annonçant une nouvelle ère » pour l’Afrique du Sud qu’il espère pleine d’espoir, malgré les nombreux défis. Le président a martelé une nouvelle fois ses promesses de campagne, à savoir la fin du gâchis des ressources de l’État, l’éradication de la pauvreté d’ici une génération dans l’un des pays les plus inégalitaires du monde et la possibilité de trouver du travail où le taux de chômage atteint les 27 %.
25 ans après les premières élections libres et le discours inaugural de Nelson Mandela, Cyril Ramaphosa promet que ce ne sont pas des paroles creuses, mais qu’il y aura « de l’action » durant son mandat de cinq ans.
René KANZUKU