Assassinat de Chérubin Okenge: Consternées, les ambassades accréditées en RDC appellent à une enquête approfondie

Les ambassades accréditées en République Démocratique du Congo se disent choquées, consternées par l’assassinat de l’opposant Chérubin Okende, une main droite de Moïse Katumbi, président d’Ensemble pour la République.

A travers des messages publiés sur le réseau social Twitter, les représentations de la France, de l’Espagne, du Canada, et l’union européenne appellent les autorités à élucider les circonstances liées à cette affaire.

Bruno Aubert, ambassadeur de France au pays qualifie cet acte de choquant et d’abject, suscitant ainsi une vive inquiétude. « La lumière doit être faite sur cet acte odieux et ses responsables traduits en justice », plaide-t-il.

De son côté, Benoît-Pierre Laramée, Ambassadeur du Canada auprès de la République démocratique du Congo et la République du Congo « souhaite qu’une enquête approfondie soit effectuée rapidement et les coupables traduits en justice ». Un plaidoyer corroboré par l’union européenne qui condamne également fermement le forfait.

« L’Union européenne demande aux autorités de faire rapidement la lumière sur les circonstances de cet assassinat et d’en traduire les responsables en justice. Tout doit être fait pour que les élections puissent se développer dans une ambiance qui permette qu’elles soient compétitives, pacifiques, inclusives et transparentes, comme le signale la déclaration du Haut Représentant du 7 juillet au nom de l’Union européenne », écrit l’UE sur son compte twitter.

Par ailleurs, la Monusco, mission de l’organisation des nations-unies pour la stabilisation au Congo exprime à son tour son indignation face au meurtre de Chérubin Okende, qui était jusqu’ici porte-parole de l’ensemble pour la République. Elle dit « saluer la décision des autorités de tout mettre en œuvre pour trouver les coupables et rendre justice. Condoléances aux familles biologiques et politiques du défunt », note la mission onusienne.

Pour le moment, le flou perdure sur les circonstances autour de cet assassinat. Le porte-parole du Gouvernement Congolais, Patrick Muyaya a annoncé la mise en place d’une commission « d’enquête plus large, pluridisciplinaire avec implication de tous les services et une collaboration des services étrangers des pays amis’’, dans le but de mettre les choses au clair.

Djiress BALOKI/journaldesnations.net