A la suite des combats en cours entre les forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles du M23 dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont condamné mardi 24 mai, dans un communiqué, l’attaque qui a visé des positions des casques bleus de la Monusco et de l’armée congolaise.
Une attaque attribuée aux combattants du M23 samedi dernier dans la région de Shangi. « Les attaques délibérées visant les soldats de la paix peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international », souligne le document publié par la Présidente du Conseil, Linda Thomas-Greenfield.
A l’unanimité, les participants ont appelé « les autorités congolaises à enquêter rapidement sur ces attaques et à traduire les auteurs en justice », également, ajoutent-ils « à tenir le pays fournisseur de contingents concerné informé des progrès ».
Les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri sont confrontées à l’activisme des groupes armés locaux et étrangers depuis des années. Citons le M23, la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO), les Forces démocratiques alliées (ADF), les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) pour ne citer que ceux-là. Leurs exactions entraînent alors une situation humanitaire précaire dans les entités affectées.
A cet effet, les membres du conseil ont appelé : « tous les acteurs à mettre fin à la violence et à leurs violations et abus des droits humains internationaux et du droit international humanitaire ».
Pour faire face à la menace posée par les groupes armés en RDC : « Ils ont réitéré leur plein soutien à l’action stabilisatrice de la MONUSCO et ont exprimé leur profonde gratitude aux pays fournisseurs de troupes et de police à la MONUSCO », chute le communiqué.
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ Journal des Nations