Le Conseil de sécurité et le Secrétaire général ont exhorté, mardi 10 octobre, les autorités congolaises à enquêter rapidement sur les attaques contre les casques bleus et à traduire les auteurs en justice. Ils ont appelé tous les groupes armés du pays à déposer leurs armes et souligné que les attaques visant les forces de maintien de la paix pouvaient constituer des crimes de guerre au regard du droit international.
Le Conseil de sécurité et le secrétaire général de l’ONU ont fermement condamné l’attaque meurtrière perpétrée lundi 9 octobre par les Allied Democratic Forces (ADF) contre la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) dans l’est du pays.
Deux casques bleus du contingent tanzaniens ont été tués et 18 autres soldats de la paix blessés lors d’une attaque menée par les ADF contre une base de la MONUSCO à Manundioma, dans la province du Nord-Kivu.
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus forts « toutes les attaques et provocations perpétrées contre la MONUSCO par des groupes armés » en République démocratique du Congo.
Les membres du Conseil de sécurité ont réitéré leur plein soutien à la MONUSCO et exprimé leur profonde gratitude aux pays fournisseurs de contingents et de police à la mission de maintien de la paix. Ils ont également réaffirmé leur plein appui au représentant spécial du secrétaire général en RDC, Maman Sidikou, et à la MONUSCO pour qu’ils s’acquittent pleinement de leur mandat.
Le Conseil de sécurité et le chef de l’ONU ont transmis leurs condoléances aux familles des victimes, à leurs proches et au gouvernement tanzanien. Ils ont souhaité un prompt rétablissement aux soldats blessés lors de cette attaque.