Beauté et Paix s’unissent : Lancement Réussi de la 1ère édition du Projet « Miss-Paix-RDC-2024 » pour promouvoir la paix en RDC par la CSDH


La Coalition pour la Sauvegarde des Droits Humains (CSDH) a officiellement lancé vendredi 09 août 2024, les activités du projet patriotique concours de la beauté et la mode congolaise « Miss-Paix-RDC-2024 » à la Salle éducative du Musée National du Congo à Kinshasa. Ce projet qui s’étalera sur une période de six mois vise à promouvoir la paix et la réconciliation nationale en République Démocratique du Congo.

Les invités au lancement du Concours Miss-Paix-RDC-2024 avec les membres du CSDH


Dans son allocution, le premier intervenant le professeur Henri BUNDJOKO BANYATA, directeur du musée national de Kinshasa a fait l’état des lieux des valeurs culturelles en RDC.

Pour le directeur du musée national, la présence des conflits est dû souvent à l’absence des certaines valeurs culturelles reposant sur les 3 piliers de la spiritualité : la vertu, l’amour inconditionnel et la paix. « Lorsque le respect de la loi est mis ensemble avec les 3 piliers de la spiritualité la paix régnera », a déclaré le professeur Henri BUNDJOKO.

Pour le second intervenant, le projet entend impliquer particulièrement les jeunes femmes congolaises dans la promotion de la paix et de la réconciliation nationale. Selon les organisateurs, le concours de beauté et la mode congolaise « Miss-Paix-RDC-2024 » constituera le point d’orgue de cette initiative. « Nous sommes convaincus que les femmes ont un rôle essentiel à jouer dans la construction d’une paix durable en RDC« , a déclaré Mr Karl MWEZE BALEMBA coordonnateur de la CSDH.

À cet effet, la CSDH asbl, défenseur inconditionnel du droit à la paix, se conformant à ses principes a dénoncé haut et fort les agressions rwandaises, leurs complices. « Nous déplorons et condamnons les conséquences néfastes, à savoir les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, les crimes économiques dont la République Démocratique du Congo est victime. Nous amlons déconstruire continuellement les motifs mensongers de leurs vénalités », a ajouté Karl Mweze.

« C’est pourquoi la CSDH estime qu’il est de notre devoir de poursuivre ce noble combat à travers la culture, dans un plaidoyer culturel permanent qui devra traverser les frontières, en appui aux efforts diplomatiques, militaires et judiciaires déployés par les autorités de la République Démocratique du Congo », a renchéri le coordonnateur du CSDH.

Au cours de la cérémonie de lancement, les responsables de la CSDH ont présenté les différentes étapes du projet, notamment les séances de sensibilisation, les ateliers de formation et le concours de beauté. « Il s’agira également de veiller à la promotion du genre en donnant à la jeune fille l’occasion d’exprimer ses pensées, dans le but de l’aider à remonter sa morale et à avoir l’estime de soi, en dépit des actes de guerre dont la femme congolaise est victime depuis des lustres », a laissé entendre M. Karl Mweze.

L’occasion faisant le larron, le coordonnateur de la CSDH a demandé la disponibilité et l’appui des institutions pour la réussite de cette initiative patriotique.

Selon les organisateurs, le concours « Miss-Paix-RDC-2024 » mettra en avant les valeurs de paix, de tolérance et de réconciliation. Les candidates seront évaluées non seulement sur leur beauté physique, mais également sur leur engagement dans des projets communautaires et leur capacité à devenir des ambassadrices de la paix pour le pays. Elles seront également outillées en compétences pour exprimer au monde ce que la RDC subit au quotidien.

En conclusion, le lancement de ce projet patriotique représente une étape importante dans les efforts de consolidation de la paix en République Démocratique du Congo. Avec l’implication des jeunes femmes congolaises, la CSDH espère contribuer, accompagner et encourager les futures lauréates de l’édition « Miss Paix RDC 2024 » dans l’entrepreneuriat culturel, en leur donnant les opportunités de faire valoir leurs talents et de participer à l’édification d’une société plus juste et plus harmonieuse.

Josué KALUBI / journaldesnations.net

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