A quelques jours de la clôture de la campagne électorale prévue le 19 décembre prochain, les 4000 candidates à aux législatives n’arrivent pas à se déployer sur terrain pour battre campagne.
Les femmes candidates aux élections de 20 décembre ont affirmé éprouver des difficultés pour battre campagne. Ce qui ne leur permet pas descendre sur terrain pour convaincre leurs potentiels électeurs.
Elles l’ont dit au cours d’une réunion d’évaluation organisée par le Cadre permanent de concertation de la femme congolaise (CAFCO), ce mardi 12 decembre 2023 dans la commune de la Gombe à Kinshasa. Objectif: Faire un état des lieux sur l’évolution à mi-parcours des femmes candidates en période de campagne.
De cette évaluation , Il ressort que la situation des femmes candidates pendant la campagne n’est pas bonne. Au cours de cette période, les femmes sont confrontées aux difficultés financières pour échanger avec leur électorat.
Grâce Lula Hamba, coordinatrice adjointe de cette organisation féminine, a lancé un appel à la commission électorale nationale indépendante (CENI) pour un assouplissement des mesures exigées aux femmes candidates.
« Il y a eu une ouverture dans la loi électorale pour que les femmes se retrouvent sur toutes les candidatures. Nous connaissons des difficultés qui ont accompagné cette disposition. Mais, au moins pour celles qui sont là que des mesures soient assouplies par rapport aux conditions qu’on demande à gauche à droite pour qu’elles puissent déployer les témoins sur terrain », a-t-elle déclaré.
Une des candidates qui a gardé l’anonymat, a indexé les partis politiques: « Nous avons un problème sérieux, n’avons pas de moyen pour battre campagne, les partis politiques nous ont utilisés pour remplir leurs seuils ».
Selon le calendrier de la CENI, débutée depuis le 19 novembre dernier, la campagne électorale pour les candidats à tous les scrutins va se clôturer ce mardi 19 décembre.
Blaise BOZENGE/journaldesnations.net
