Clôture 2ème édition FIFAF: Dorcas Mbombo frappe fort avec la création du Centre de formation en leadership transformationnel

Après 3 jours consécutifs d’intenses travaux, le 2ème Forum International des femmes Africaines (FIFAF) s’est clôturé ce 7 septembre par la consécration du « Centre de formation continue en leadership transformationnel ».

Dorcas Nancy Mbombo, présidente régionale du FIFAF a fait la genèse de la création de ce centre dont les inscriptions demarrent lundi 12 septembre prochain. Ce centre aura pour vocation de renforcer et booster le leadership féminin de masse.

La création de ce centre est un actif et une innovation qui fait l’originalité du FIFAF 2022.

Ainsi Dorcas Mbombo a donné la substance de ces enseignements qui se composent des modules assez spécifiques pour un apprentissage avéré. Des modules qui seront dispensés par ce centre de formation continue, figurent notamment les ABC des droits de l’homme,  la gestion des projets et planning agricole,  les instruments juridiques sur les droits des femmes,  les techniques de mobilisation des fonds et le leadership stratégique.

« Un leader transformationnel amène les collaborateurs à élargir leurs horizons, à donner du sens à leur action et à voir au-delà de leur propre intérêt pour envisager celui d’autrui et de la collectivité », a précisé la coordinatrice du Forum international des femmes Africaines.

En plus de cette action de grande portée nationale et internationale: l’annonce de la création du Centre de formation continue en leadership transformationnel, d’autres recommandations fortes ont découlé de ces assises au regard des 4 sous-thèmes traités.

Le leadership et développement personnel, la bonne Gouvernance, l’entrepreneuriat féminin ainsi que la Gestion des conflits et le changement climatique, sont les 4 sous-thèmes qui ont guidé les réflexions dans les différents ateliers sous la supervision d’un expert.

Des recommandation fortes

Au sortir de ces ateliers plusieurs et différentes recommandations ont été formulées selon le thème. Pour le leadership et développement personnel, les recommandations sont les suivantes : La formation des femmes en éthique et déontologie ; la formation continue en leadership féminin, encourager les femmes leaders Africaines d’intégrer la politique pour accéder aux postes de prise de décision.

Quant au groupe de la bonne gouvernance, les participants ont souligné l’exigence de voir les dirigeants, responsables politiques et acteurs sociaux mettre en application les 5 piliers de la bonne gouvernance.

A cet titre, il a été recommandé que ces leaders puissent s’investir dans la formation idéologique de leurs membres, vulgariser les textes et les lois légaux, être au service de la population et non travailler pour leurs intérêts égoïstes.

L’atelier centré sur l’entrepreneuriat féminin a relevé les recommandations suivantes:
Développer la culture de l’entrepreneuriat dès le bas âge chez la jeune fille; mettre en place le « Prix d’excellence ». Ce prix entend valoriser et primer les femmes Congolaises et Africaines qui ont su se distinguer dans ce combat pour l’autonomisation de la femme pour booster l’entrepreneuriat féminin.

Enfin, pour la gestion des conflits et changement climatique sont ressortis les recommandations telles que l’arrangement à l’amiable en cas des conflits, la sensibilisation des femmes non instruites sur les textes, lois et d’autres instruments juridiques afin qu’elles s’en approprient. Pour le groupe de réflexion de cet atelier, il importe aussi de miser sur les plaidoyers afin de trouver des moyens qui vont transformer les conflits par un cadre positif.

Les participants à la 2ème édition du FIFAF ont convenu d’adresser ces différentes recommandations auprès des personnes habilitées dont les leaders de chaque organisation ou institution tant publique que privée afin de pouvoir permettre aux femmes africaines en général et aux femmes congolaises ainsi qu’à toute la population de contribuer au développement personnel et partant, impulser le développement durable de leurs pays respectifs.

Christelle LABU/ journaldesnations.net