Le ministre d’État en charge de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba Tungunga, a orchestré la libération conditionnelle de 78 prisonniers de la prison centrale de Boma, ce jeudi 20 mars 2025. Cette action qui s’inscrit dans le cadre d’une initiative gouvernementale plus vaste visant à désengorger les prisons du pays, a suscité une vague d’espoir et de gratitude parmi les bénéficiaires.
Imaginez un instant : après des mois, voire des années, passés derrière les barreaux, la sensation de l’air frais sur votre visage, le goût de la liberté retrouvée. C’est précisément ce que ces 78 hommes et femmes ont vécu, leurs yeux brillants d’une joie non dissimulée au moment de franchir les portes de la prison.
« Je suis très reconnaissant pour cette libération que le ministre nous a accordée », a déclaré l’un d’eux, la voix tremblante d’émotion. « Merci au chef de l’État, qui lui a permis de nous offrir cette liberté. Nous n’allons pas récidiver, c’est sûr ! »
Bien que conditionnelle, cette libération représente une seconde chance pour ces individus, une opportunité de se réinsérer dans la société et de reconstruire leur vie. Constant Mutamba, conscient de l’importance de cette étape, a exhorté les ex-détenus à respecter scrupuleusement la loi, les mettant en garde contre les conséquences d’une éventuelle récidive. Car, comme le dit l’adage, « une faute avouée est à moitié pardonnée », mais la récidive, elle, est impardonnable.
Cette initiative audacieuse de Mutamba soulève des questions cruciales sur la surpopulation carcérale en RDC et sur la nécessité de réformes profondes du système judiciaire. En attendant, à Boma, 78 familles célèbrent le retour de leurs proches, et l’espoir renaît dans les cœurs, car après la pluie, vient toujours le beau temps.
Josué KALUBI
