Dakar: Greenpeace demande aux ministres de l’environnement Africains d’empêcher l’entrée du plastique en Afrique

Les militants de Greenpeace Afrique ont lancé un appelaux ministres africains de l’environnement  pour empêcher les déchets plastiques d’entrer en Afrique. Ils se sont mobilisés sur la plage de Ouakam suivie d’une photo-pop devant l’hôtel King Fahd Palace à Dakar, capitale du Sénégal où s’est  tenue la conférence ministérielle africaine de l’environnement (CMAE).

Ils ont manifesté en marge de la reprise de la 18e session de la CMAE qui s’est déroulée du 12 au 16 septembre 2022, autour du thème : “ Assurer le bien-être des populations  et garantir un environnement durable en Afrique”.

Au cours de cette rencontre de haut niveau sur l’environnement, les militants ont brandi une banderole portant l’inscription « Traité mondial sur le plastique maintenant », exigeant ainsi que les dirigeants africains soutiennent un instrument juridiquement contraignant pour mettre fin à la crise de la pollution plastique.

« Notre continent a l’occasion de présenter un front uni en faveur d’un traité mondial juridiquement contraignant sur le plastique et de fermer les portes de l’Afrique à ceux qui cherchent à déverser leurs déchets plastiques sur le sol africain », a déclaré Awa Traoré, chargée de campagne Océans et Plastique de Greenpeace Afrique. Et d’ajouter: »Nous espérons que nos ministres profiteront de cette occasion pour renforcer la coopération entre les gouvernements de toute l’Afrique et forger ensemble un soutien solide au traité mondial sur le plastique afin de fermer enfin le robinet du plastique pour le bien de nos communautés, de notre climat et de notre continent », a ajouté Awa Traoré.

Cette conférence avait pour objectif d’élaborer une position Africaine sur un instrument international juridiquement contraignant relatif à la pollution plastique, tel qu’adopté par la résolution 5.2 de l’Union nationale des entreprises adaptées (UNEA) en  mars 2022.

Greenpeace est une organisation non gouvernementale internationale de protection de l’environnement présente dans plus de 55 pays à travers le monde.

Josué KALUBI/ stagiaire