Le briefing de ce lundi 23 octobre s’est essentiellement focalisé sur le retrait de la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo ( Monusco). Ensemble, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie, Christophe LUTUNDULA APALA Pen’APALA et le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick MUYAYA KATEMBWE ont présenté l’ossature de ce plan de retrait, comme demandé par Kinshasa.
Prenant la parole en premier, le VPM Christophe Lutundula a donné les phases clés du plan de retrait de la mission onusienne dont le travail d’élaboration a débuté ce lundi 23 octobre ensemble avec la partie congolaise et la Monusco elle-même.
Selon Christophe Lutundula, ce travail devra donner lieu à 5 documents issus de 5 étages. Il s’agit d’abord de proposer le plan de désengagement des troupes de la MONUSCO, le chronogramme du retrait (entre l’état-major de la RDC et le commandement de la MONUSCO).
Ensuite, il faudra convenir sur les modalités pratiques de la reprise des activités actuellement exercées par la MONUSCO que la RDC va continuer avec l’appui des traditionnels (le projet du fonds et les agences de la MONUSCO).
La troisième étape va permettre d’élaborer le plan de la réduction progressive des effectifs de la MONUSCO. Durant la quatrième étape, il s’agira d’élaborer un document qui montre comment l’ensemble du dispositif de la MONUSCO va commencer à partir.
Le 5ème document doit préciser ce que la MONUSCO fera encore au moment où elle se retire, a-t-il Christophe Lutundula Apala Pen’Apala.
Précisant que d’ici le 15 novembre, tout le travail devra être terminé et présenté au Gouvernement avant sa remise à la Monusco qui l’amènera au Conseil de sécurité des Nations-Unies.
Christophe Lutundula met par ailleurs en garde contre tout triomphalisme.
« Le Président s’y est impliqué mais gare au triomphalisme. On ne peut pas minimiser ce qui a été fait mais ce n’est pas terminé. Nous sommes entrain de travailler. C’est maintenant que nous devons nous-mêmes maîtriser notre destin dans ce dossier que nous avons voulu, que le Président voudrait exemplaire dans le cadre des troupes des Nations unies », insiste-t-il.
Prenant la parole à son tour, Patrick Muyaya a révélé l’importance pour le gouvernement congolais d’activer ce processus de retrait. Attirant l’attention sur toute considération négative à l’endroit de la mission onusienne en RDC, le ministre de la communication et médias a souligné : « Nous n’avons jamais dit que la Monusco n’a jamais rien fait ». Et pour chuter, il a martelé: » Nous travaillons pour un retrait ordonné et civilisé ».
Christiane EKAMBO