Elections en RDC: le Collectif des mouvements citoyens exige l’invalidation de 4 candidats de l’ATD de José Makila

José Makila Sumanda.

Conformément à l’article 10 de la loi n°17/013 du 24 décembre 2017 modifiant et complétant la loi n°06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales telle que modifiée à ce jour, le Collectif des mouvements citoyens unis pour la transparence du processus électoral en RD-Congo a écrit à la CENI.
Dans cette correspondance adressée au président de la Commission électorale nationale indépendante -CENI-, Corneille Naanga, avec copie réservée au Président de la République, Joseph Kabila, ce Collectif exige la démission de 4 mandataires publics, membres de l’Alliance des travaillistes pour le développement -ATD-, parti du VPM José Makila Sumanda, ayant postulé à la législation tout en restant en leurs fonctions. Ce mouvement pro-démocratie dénonce la violation flagrante de la loi électorale par ces 4 lieutenants du Vice-premier ministre José Makila.
Il s’agit de Botosi Gbolego Jean Robert, Endoto Mokwele Norbert, Kitoko Vetukala Frédérick et Wombali Lengenase Francis, tous candidats députés et mandataires en fonction à l’OEBK/Gemena/Bumba/Matadi.
« À ce jour, en attendant de publier une liste complète de nos investigations, notre Collectif remarque déjà que certains mandataires publics en fonction à l’OEBK signalés sur les listes de l’ATD de son Excellence Monsieur le Vice-premier ministre José Makila, n’ont pas fait valoir leurs lettres de démission… », a-t-on lu dans cette lettre ouverte adressée à Naanga.
Et de poursuivre: « cette situation qui cause préjudice aux services et établissements publics en violant la loi électorale, ne peut être passée sous silence par l’administration électorale au moment où l’exemple éloquent est donné par le Chef de l’État en désignant un successeur pour respecter la constitution. C’est pourquoi, tout congolais ayant décidé sans contrainte de briguer un mandat électif au regard de la loi précitée, doit s’y conformer ».
L’on s’en souviendrait qu’à son époque, Emile Ngoy Kasongo, alors qu’à la tête de l’OGEFREM, avait pris congé de son poste de Directeur Général parce qu’il devait postuler à la députation. Un exemple de courtoisie dont il est demandé à ces autres mandataires, dont le Collectif des mouvements citoyens plaide pour leur invalidation.
René K. & B. PUALA

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