Gestion des conflits électoraux: Basengezi chez les chefs des confessions religieuses

Le vice-président de la CENI Basengezi au milieu, de gauche à droite les chefs des confessions religieuses Elebe et Moussa.

Le Vice-président de la CENI, Norbert BASENGEZI KATINTIMA a participé, ce samedi 17 mars 2018, au nom du Président de la CENI, à l’atelier qu’a organisé la Commission d’Intégrité et Médiation Electorales (CIME) au Lycéé Dr Shaumba pour restituer la mission qu’avait effectuée les Chefs des Confessions religieuses pour s’imprégner de l’expérience ghanéenne sur la gestion des conflits électoraux.
Cette mission, conduite par le Président de la CENI, s’est tenue à Accra du 22 au 27 janvier 2018.
Après le mot de bienvenu lu par l’Imam Rachidi MUSSA, le Président de la CIME, le révérend Delphin KAPALAY a circonscrit l’atelier tout en remerciant la présence massive des invités.
Il a rappelé que la CIME a jugé nécessaire « de choisir les deux sensibilités qui organisent notre société à savoir: les leaders politiques dans leur grande diversité et disciplines respectives qui touchent à la fois aux leaders membres des institutions politiques et publiques ainsi que les acteurs politiques de la majorité présidentielle et de l’opposition politique; mais aussi les leaders sociaux qui forment les Forces vives de la nation en commençant par les leaders religieux de toutes les dénominations religieuses existantes en RDC et la société civile dans ses diversités et compositions réellement implantées ».
Le Président ELEBE a soutenu que « l’expérience ghanéenne peut servir de modèle à notre démocratie en ce sens que: la RDC évolue vers l’organisation des élections démocratiques que nous voulons pacifiques et véritablement démocratiques en décembre 2018; nous aspirons tous à une alternance démocratique pacifique à tous les niveaux ce, pour la toute première fois dans l’histoire de notre pays; nous entretenons des liens historiques avec le Ghana; nous voulons bâtir en RDC un leadership de raison qui milite réellement pour l’intérêt supérieur de la nation, le progrès, le développement communautaire, l’amour de la mère-patrie et l’amour entre nous les congolais ».
Le Vice-président de la CENI, Norbert BASENGEZI a dans son mot, remercié la CIME pour sa collaboration dans la mise en œuvre d’un climat apaisé de l’environnement électoral dans notre pays avant de convier aux participants à cet atelier de continuer à sensibiliser la population en partant de cette expérience ghanéenne pour consolider notre démocratie naissante.
Le moment clé fut les différents exposés, notamment du Révérend Docteur MILENGE MWANELWATA, le 2ème Vice-président de l’Eglise du Christ au Congo(ECC) sur la rencontre entre les chefs religieux de la République Démocratique du Congo et ceux du Ghana.
Ensuite l’exposé de Monsieur Richi Lontulungu qui s’est appesanti sur l’expérience acquise après la rencontre avec les médias Ghanéens.
Révérend ELEBE qui est revenu sur les grandes leçons à tirer de la Mission a indiqué que les échanges avec autorités tant religieuses que civiles mais aussi avec trois anciens présidents du Ghana, ont mis en lumière la particularité du Congo, pays-continent dont le nombre de partis politiques s’élève à plus de 600 alors que le Ghana n’en compte que 6 dont 2 plus influents et seulement 4 représentés à l’Assemblée nationale ; pays où la convoitise internationale n’est pas hypothétique, obligeant ainsi toute analyse objective de la situation congolaise à prendre en compte autant la dimension interne que celle extérieure.
Néanmoins, bien qu’expérimenté dans un contexte différent de celui de la RDC, l’exemple ghanéen s’avère utile pour éclairer le cheminement démocratique du peuple de la RDC en renforçant et consolidant, pour ce faire, les mécanismes appropriés pour la construction du sens civique et patriotique dans une éthique de la responsabilité.
Ce qui a réussi au Ghana peut l’être en République Démocratique du Congo. Il suffit de suivre le bon exemple de détermination de tous à conjurer la volonté d’accéder au pouvoir par des voies autres que les urnes et l’inclination à la violence sur base d’intérêts individuels et/ou catégoriels.
Pour ce faire, il faut l’engagement sans ambages des organisations désintéressées, l’encadrement moral des leaders politiques pour les amener à mettre l’intérêt général au-dessus d’intérêts particuliers et la cohésion des autorités morales de la société autour d’objectifs communs et d’une action concertée.
Le Vice-président de la CENI, Norbert BASENGEZI, a remercié tout en les félicitant, les Chefs des Confessions religieuses réunis dans la cadre de la Commission d’Intégrité et de Médiation électorale pour cette séance qui va certainement apporter un plus dans la bonne marche de notre pays vers les élections prévues à la fin de cette année, le 23 décembre 2018.
Le Vice-président de la CENI, Norbert BASENGEZI KATINTIMA a participé, ce samedi 17 mars 2018, au nom du Président de la CENI, à l’atelier qu’a organisé la Commission d’Intégrité et Médiation Electorales (CIME) au Lycéé Dr Shaumba pour restituer le mission qu’avait effectué les Chefs des Confessions religieuses pour s’imprégner de l’expérience ghanéenne sur la gestion des conflits électoraux.
Cette mission, conduite par le Président de la CENI, s’est tenue à Accra du 22 au 27 janvier 2018.
Après le mot de bienvenu lu par l’Imam Rachidi MUSSA, le Président de la CIME, le révérend Delphin KAPALAY a circonscrit l’atelier tout en remerciant la présence massive des invités. Il a rappelé que la CIME a jugé nécessaire « de choisir les deux sensibilités qui organisent notre société à savoir: les leaders politiques dans leur grande diversité et disciplines respectives qui touchent à la fois aux leaders membres des institutions politiques et publiques ainsi que les acteurs politiques de la majorité présidentielle et de l’opposition politique; mais aussi les leaders sociaux qui forment les Forces vives de la nation en commençant par les leaders religieux de toutes les dénominations religieuses existantes en RDC et la société civile dans ses diversités et compositions réellement implantées ».
Le Président ELEBE a soutenu que « l’expérience ghanéenne peut servir de modèle à notre démocratie en ce sens que: la RDC évolue vers l’organisation des élections démocratiques que nous voulons pacifiques et véritablement démocratiques en décembre 2018; nous aspirons tous à une alternance démocratique pacifique à tous les niveaux ce, pour la toute première fois dans l’histoire de notre pays; nous entretenons des liens historiques avec le Ghana; nous voulons bâtir en RDC un leadership de raison qui milite réellement pour l’intérêt supérieur de la nation, le progrès, le développement communautaire, l’amour de la mère-patrie et l’amour entre nous les congolais ».
Le Vice-président de la CENI, Norbert BASENGEZI a dans son mot, remercier la CIME pour sa collaboration dans la mise en œuvre d’un climat apaisé de l’environnement électoral dans notre pays avant de convier aux participants à cet atelier de continuer à sensibiliser la population en partant de cette expérience ghanéenne pour consolider notre démocratie naissante.
Le moment clé fut les différents exposés, notamment du Révérend Docteur MILENGE MWANELWATA, le 2ème Vice-président de l’Eglise du Christ au Congo(ECC) sur la rencontre entre les chefs religieux de la République Démocratique du Congo et ceux du Ghana.
Ensuite l’exposé de Monsieur Richi Lontulungu qui s’est appesanti sur l’expérience acquise après la rencontre avec les médias Ghanéens.
Révérend ELEBE qui est revenu sur les grandes leçons à tirer de la Mission a indiqué que les échanges avec autorités tant religieuses que civiles mais aussi avec trois anciens présidents du Ghana, ont mis en lumière la particularité du Congo, pays-continent dont le nombre de partis politiques s’élève à plus de 600 alors que le Ghana n’en compte que 6 dont 2 plus influents et seulement 4 représentés à l’Assemblée nationale ; pays où la convoitise internationale n’est pas hypothétique, obligeant ainsi toute analyse objective de la situation congolaise à prendre en compte autant la dimension interne que celle extérieure.
Néanmoins, bien qu’expérimenté dans un contexte différent de celui de la RDC, l’exemple ghanéen s’avère utile pour éclairer le cheminement démocratique du peuple de la RDC en renforçant et consolidant, pour ce faire, les mécanismes appropriés pour la construction du sens civique et patriotique dans une éthique de la responsabilité.
Ce qui a réussi au Ghana peut l’être en République Démocratique du Congo. Il suffit de suivre le bon exemple de détermination de tous à conjurer la volonté d’accéder au pouvoir par des voies autres que les urnes et l’inclination à la violence sur base d’intérêts individuels et/ou catégoriels.
Pour ce faire, il faut l’engagement sans ambages des organisations désintéressées, l’encadrement moral des leaders politiques pour les amener à mettre l’intérêt général au-dessus d’intérêts particuliers et la cohésion des autorités morales de la société autour d’objectifs communs et d’une action concertée.
Le Vice-président de la CENI, Norbert BASENGEZI, a remercié tout en les félicitant, les Chefs des Confessions religieuses réunis dans la cadre de la Commission d’Intégrité et de Médiation électorale pour cette séance qui va certainement apporter un plus dans la bonne marche de notre pays vers les élections prévues à la fin de cette année, le 23 décembre 2018.

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