Depuis le début du mois de Janvier 2025, le prix de la braise est revu à la hausse dans l’espace grand Kasaï plus particulièrement à Mbujimayi, Kananga et Tshikapa respectivement chefs-lieux des provinces du Kasaï oriental, Kasaï Central et Kasaï.
D’après notre constat sur terrain, ce combustible essentiel pour de nombreux foyers passe de 20 000 – 25 000 FC à 30 000-35 000 FC le sac sur les marchés locaux.
Cette hausse spectaculaire de prix de la braise met à rude épreuve les ménages, déjà confrontés à des difficultés économiques.
D’après les marchands et marchandes, cette hausse est motivée par la rareté de la braise sur terrain endurcie par l’impraticabilité des routes dans l’espace grand Kasaï.
Ces derniers expliquent que le coût de transport qui en hausse, c’est aussi l’une des causes de la flambée. Plusieurs facteurs concourent à cette augmentation drastique.
« Quand la braise devient rare sur le marché il y a toujours hausse de prix mais cette rareté est due à l’impraticabilité de différentes routes du Kasaï Central et l’argent que les transporteurs payent aux barrières pour acheminer la braise à la destination », explique un transporteur de la braise à vélo.
Un autre transporteur à vélo, chargé de la distribution de la braise en ville explique que l’état déplorable des routes en cette saison des pluies rend le transport particulièrement difficile et coûteux. Les infrastructures routières dégradées augmentent les frais de transport et entravent l’approvisionnement de la ville.
Une inquiétude partagée entre les revendeurs et consommateurs
Cette hausse des prix suscite l’inquiétude aussi bien chez les revendeurs que chez les consommateurs. La plupart d’eux témoigne de ses difficultés croissantes face à cette augmentation constante, qui complique la gestion de son activité.
Les habitants, quant à eux, voient leur pouvoir d’achat s’amenuiser face à cette nouvelle flambée des prix des produits de première nécessité.
Certaines localités rurales, véritables centres de production, subissent également les conséquences des routes dégradées et des multiples barrières de contrôle, qui renchérissent le coût de la braise.
Marcel Mbombo/Kasaï