La Guinée est confrontée depuis le début du mois à des manifestations qui ont fait au moins une douzaine de morts, dont certains tombés sous les balles des forces de l’ordre.
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Ces manifestations sont liées aux élections locales du 4 février, dont les résultats sont contestés par l’UFDG, à un conflit dans l’enseignement qui dure depuis trois semaines, et à un appel à la grève générale lancé par un puissant syndicat qui avait fait de Conakry une « ville morte » le 26 février. Un jeune homme, tué ce jour-là, par des gendarmes selon l’opposition, doit être enterré lundi.
La députée a insisté: il ne doit y avoir « aucun homme dehors ». Ni militants, ni gendarme, ni policier ou militaire. « Si c’est pour notre sécurité, nous allons l’assurer nous-mêmes », a-t-elle dit.
Quant aux femmes, elles sont invitées à porter des « tenues de couleur blanche, accompagnées de foulards rouges ».
« Il faut que ce gouvernement d’Alpha Condé arrête, il faut que les forces de sécurité cessent, puisque tous ceux qui sont devant eux, ce sont leurs frères, leurs sœurs », a ajouté l’opposante.
Avec AFP