Le territoire de Mambasa, situé au sud-ouest de la province de l’Ituri, à l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), et principalement dans la chefferie des Babila Babombi, fait face à une insécurité croissante orchestrée par les terroristes des ADF. À ce jour, plusieurs établissements scolaires ne fonctionnent plus.
Cette information a été confirmée ce dimanche 23 février 2025 par le secrétaire du bureau de la Convention pour le Respect des Droits Humains (CRDH), antenne de la chefferie des Babila Babombi, en territoire de Mambasa, lors d’un entretien téléphonique avec journaldesnations.net.
Selon Grâce Kakine, plusieurs écoles primaires et secondaires restent fermées, quatre mois après le passage des rebelles des ADF, qui ont endeuillé les habitants de cette juridiction coutumière.
« Après le passage des terroristes des Allied Democratic Forces (ADF) dans plusieurs villages du groupement Bakaeku, dans la chefferie des Babila Babombi en territoire de Mambasa, les activités scolaires demeurent toujours suspendues. Les parents ne savent plus comment envoyer leurs enfants à l’école », déclare-t-il.
La chefferie des Babila Babombi, située sur le territoire de Mambasa, est l’une des entités coutumières les plus secouées par l’activisme des ADF. Dans le groupement Bakaeku, la reprise des activités scolaires reste incertaine dans plusieurs villages de cette localité.
Le responsable de cette structure de défense des droits humains appelle les autorités du pays à se pencher sur cette situation qui menace l’éducation des enfants dans cette région.
Cette situation a plongé les parents d’élèves de cette partie du territoire de Mambasa dans une grande détresse. Ils plaident auprès des autorités militaires pour l’installation de nombreuses positions des éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) afin de sécuriser la région et permettre à ces enfants de reprendre normalement le chemin de l’école.
Olivier OKANDE MAYO / Ituri