Le territoire de Djugu, dans le nord-est de la province de l’Ituri, est secoué par les atrocités commises par des groupes armés locaux qui ont déstabilisé plusieurs entités, perturbant les populations dans l’exercice de leurs activités quotidiennes.
Cette crise sécuritaire n’a pas épargné les femmes de cette région. Ce lundi 31 mars 2025, à l’occasion de la clôture du mois de mars dédié aux femmes et aux jeunes filles, la cheffe du Bureau Genre, Famille et Enfants du territoire de Djugu a révélé que, depuis le début de l’année 2025, plus de 100 femmes ont perdu la vie à la suite des tueries perpétrées par les groupes armés dans cette partie de l’Ituri.
En plus de ces décès, des responsables de l’État et des jeunes filles, Madame Ruth Biwaga a précisé que, dans ce territoire, on recense également environ 125 cas de violences sexuelles documentés en l’espace de trois mois seulement.
« Depuis le début de l’année, plus de 100 femmes ont été tuées lors des atrocités commises par des groupes armés, et 125 autres ont été abusées sexuellement dans le territoire de Djugu, » a déclaré Madame Ruth Biwaga.
Au-delà de ces chiffres alarmants concernant les femmes victimes, la cheffe du Bureau Genre, Famille et Enfants du territoire de Djugu a également précisé que, depuis le début de l’année, les violences des groupes armés ont causé la mort de 10 enfants mineurs.
Ces derniers temps, de nombreux ménages mènent une vie déplorable en raison de la multiplication des violences exercées par les groupes armés dans le territoire de Djugu.
Olivier Okande Mayo / Ituri