Le 28 novembre 2024, Jacky Ndala, opposant politique, a été placé sous mandat d’arrêt provisoire par le tribunal de paix de Kinshasa/Kinkole.
Selon les propos de Maître Biselo, avocat de Jacky Ndala, le ministère public a requis une peine de trois ans de prison et une amende de 1 000 dollars à l’encontre de son client pour « propagation de faux bruits ».
« Lors de l’audience du 28 novembre, l’affaire a été examinée sous l’angle des accusations de diffusion de fausses informations portées contre la République par M. Jacky Ndala. Après les plaidoiries, le ministère public a demandé, en vertu de l’article 68 du Code de procédure pénale, que M. Ndala soit maintenu en détention en attendant la décision du tribunal. Il a requis une peine de trois ans de prison, une amende de 1 000 dollars pour les dommages causés à la République, ainsi qu’une indemnisation d’un million de dollars pour couvrir les frais liés aux préjudices subis par la justice », a précisé l’avocat.
Jacky Ndala, ancien président de la ligue des jeunes du parti Ensemble pour la République, est accusé d’avoir véhiculé de fausses informations sur les réseaux sociaux au sujet d’un viol et d’abus sexuels (sodomie) dont il aurait été victime pendant sa détention dans les cellules de l’Agence nationale de renseignements (ANR).
Par ailleurs, l’avocat de Jacky Ndala, a accusé mardi 26 novembre l’Etat congolais de vouloir banaliser le viol présumé de son client, en protégeant des « brebis galeuses de ses services ».
Rédaction