Après environ un mois de rentrée académique pour l’année 2024-2025, les institutions d’enseignement supérieur ont commencé, depuis la semaine dernière, à fixer les frais académiques pour l’année en cours. Mécontents de cette pratique, les étudiants de l’Institut Supérieur de Commerce (ISC) sont montés au créneau. Cette fixation des frais académiques a suscité de vives réactions parmi les étudiants. Beaucoup dénoncent une augmentation jugée excessive des frais alors que les conditions d’études laissent à désirer.
Ils ont également décrié tous les maux dont souffrent cette institution académique à savoir : le manque d’enseignants qualifiés ; l’absence de matériel pédagogique moderne (pas d’auditoires adaptés, de bancs insuffisants et ordinateurs) ; et l’absence de bibliothèque et de centre de recherche fonctionnels.
Ils critiquent également le mode de paiement imposé aux classes de recrutement (L1 LMD), qui doivent s’acquitter des frais en une seule fois, rendant la charge financière insupportable pour de nombreuses familles.
Cette situation continue de nourrir des frustrations au sein de la communauté estudiantine, qui appelle les autorités de l’ISC et du ministère de tutelle à trouver des solutions équilibrées pour améliorer les conditions d’apprentissage tout en réduisant la pression financière sur les étudiants.
À l’Institut Supérieur de Commerce de Tshikapa, les autorités académiques affirment avoir fixé ces frais conformément à l’Instruction académique n°026 du 28 octobre 2024.
Selon le document consulté par notre rédaction, les frais sont répartis comme suit :
- Vacation de jour :
- L1 LMD : 320 $
- L2 LMD : 300 $
- L3 LMD : 395 $
- Vacation de soir :
- L1 LMD : 420 $
- L2 LMD : 400 $
- L3 LMD : 495 $
- L2 ancien système : 495 $
L’ISC précise que le mode de paiement varie selon les promotions. Pour ce faire, les étudiants en L1 LMD (classes de recrutement) doivent payer la totalité des frais en une seule fois. Par contre, les promotions L2 et L3 LMD, ainsi que L2 ancien système, peuvent payer en deux tranches : soit à partir de la date de signature du communiqué jusqu’à février 2025, pour la première tranche, et de mars à août 2025 pour la deuxième tranche.
Marcel MBOMBO/ Correspondant au Kasaï
