Des pluies diluviennes ont encore frappé Kinshasa ce vendredi 11 avril 2025, transformant la capitale congolaise en un véritable labyrinthe aquatique. Les principales artères de la ville sont submergées, provoquant d’énormes embouteillages et paralysant la circulation.
Devant la maison communale de la Gombe, la situation est critique : les routes sont envahies par les eaux, rendant tout déplacement quasi impossible. Le boulevard du 30 Juin, axe stratégique reliant Batetela à la gare centrale, est également impraticable, piégeant les automobilistes dans une congestion extrême.
Déjà éprouvés par une urbanisation chaotique, un système de drainage défaillant et des infrastructures insuffisantes, les Kinois font une fois de plus les frais d’une météo impitoyable.
Les autorités, pour l’heure silencieuses, n’ont pas encore annoncé de mesures d’urgence. Mais dans les quartiers sinistrés, la peur d’un nouveau drame est bien réelle. Beaucoup redoutent une répétition du cauchemar d’avril dernier, lorsque des pluies similaires avaient coûté la vie à plusieurs dizaines de personnes et laissé des milliers de familles sans toit.
Cette nouvelle crise met en lumière l’extrême vulnérabilité de Kinshasa face aux aléas climatiques, et relance le débat sur la nécessité urgente d’une planification urbaine durable et d’investissements massifs dans les infrastructures hydrauliques.
Josué KALUBI
