À l’approche des échéances électorales en RDC, plusieurs questions se posent notamment celle de la réforme du processus électoral.
Conjointement, l’association des Communicateurs et le Centre Carter se sont saisis de cette question. Pour ce faire, ces structures de défense des droits humains organisent un atelier de trois jours allant du 16 au 18 Novembre 202 dans la salle polyvalente de l’Espace Kage dans la commune de Limete.
Ces travaux de 3 jours en faveur du grand public, des journalistes et communicateurs s’inscrivent dans le cadre du projet dénommé « Engagement Civique et Plaidoyer en RDC Etali Biso ». Au courant de la première journée, l’accent a été mis sur la définition du processus électoral, les étapes et l’importance du bon de déroulement du processus électoral.
Dans son mot de circonstance, la Coordinatrice de l’association des Communicateurs, Nathalie Kapela a souligné la nécessité pour les journalistes de participer dans l’exercice de leur profession à contribuer à la sensibilisation sur la question du processus électoral. « Il est également primordial et impérieux que l’opinion publique puisse s’approprier le processus électoral afin d’en appréhender tous les contours », a-t-elle ajouté.
Le président du Conseil Supérieur de l’audiovisuel et de la Communication (CSAC),Tito Ndombi a également à son tour épinglé la nécessité de commencer à parler du processus électoral vu l’approche des élections en 2023.
« Les médias jouent aussi un grand rôle dans l’organisation des élections car c’est à eux que revient la charge de donner l’information au public sans parti pris ou sans la biaiser pour des intérêts personnels », fait savoir Tito Ndombi. Pour le président du Csac, structure de régulation de la presse en RDC, les médias sont appelés à être au milieu du village pendant le processus électoral.
Christelle LABU