Le légendaire boxeur américain Mike Tyson séjourne pour la première fois en République Démocratique du Congo. Invité par le mécène Déo Kasongo, l’ancien champion du monde est venu participer aux festivités marquant le 50ᵉ anniversaire du mythique combat “Rumble in the Jungle”, qui opposa en 1974 Muhammad Ali à George Foreman à Kinshasa.
Une visite empreinte d’histoire et de symboles
En marge de son séjour, Mike Tyson s’est rendu au Musée national de la RDC, où il a visité l’exposition intitulée « Mobutu : une vie, un destin », consacrée à l’ancien président congolais, le Maréchal Mobutu Sese Seko.
C’est à cette occasion que Madame Catherine Mobutu, épouse de Nzanga Mobutu, fils de l’ancien chef de l’État, a partagé sur les réseaux sociaux quelques photos de cette visite mémorable.
« Nous avons eu le plaisir ce week-end d’accueillir notre frère Mike Tyson, de retour sur la terre de ses ancêtres, qui a également fait une halte au Musée national pour visiter l’exposition Mobutu : Une vie, un destin », a-t-elle écrit sur X (ancien Twitter).
La visite du champion américain au Musée national a été perçue comme un moment de forte charge symbolique. En foulant le sol congolais, Mike Tyson a replongé dans une page légendaire de l’histoire du sport mondial, celle du combat Ali–Foreman, organisé il y a un demi-siècle à Kinshasa, alors Zaïre, sous le règne du Maréchal Mobutu.
Ce retour sur les lieux d’un événement historique fait écho à la volonté des organisateurs de raviver la mémoire d’un moment où la boxe, la culture et la fierté africaine s’étaient rencontrées.
Un pont entre générations
Au-delà de l’émotion et de la nostalgie, cette visite de Mike Tyson illustre aussi la place durable de la RDC dans la mémoire sportive mondiale.
Le pays, qui fut autrefois le théâtre du combat du siècle, renoue aujourd’hui avec cette tradition d’accueil et de célébration du patrimoine sportif et culturel africain.
Entre hommage à la légende d’hier et rencontre avec celle d’aujourd’hui, la présence de Mike Tyson à Kinshasa restera un symbole fort : celui d’un dialogue entre générations, entre l’histoire du sport et la mémoire nationale.
Jessy EK.
