Kinshasa, 20 octobre 2025 — Plusieurs sources concordantes font état de la démission d’Aimé Boji Sangara de ses fonctions de ministre de l’Industrie, poste qu’il occupait depuis le remaniement gouvernemental d’août 2025.
L’ancien ministre du Budget s’apprêterait à réintégrer son siège de député national pour se positionner comme candidat de l’Union sacrée, la coalition présidentielle dirigée par Félix Tshisekedi, à la tête de l’Assemblée nationale.
Cette évolution intervient dans un contexte de recomposition politique à la Chambre basse du Parlement, à la suite du départ de Vital Kamerhe.
Aimé Boji Sangara, cadre politique expérimenté et fidèle du chef de l’État, apparaît désormais comme le favori de la majorité parlementaire pour lui succéder à la présidence de l’Assemblée nationale.
Selon plusieurs observateurs, cette décision traduit la volonté du président Tshisekedi de consolider la cohésion interne de l’Union sacrée et de préparer une nouvelle phase législative placée sous le signe de la discipline institutionnelle et de la relance économique.
Un retour annoncé à l’Assemblée nationale
L’Assemblée nationale a convoqué une plénière pour ce mardi, au cours de laquelle les députés procéderont notamment à la validation des pouvoirs et à la réintégration d’Aimé Boji Sangara dans l’hémicycle.
Cette étape devrait ouvrir la voie à une élection interne pour désigner le nouveau président de la Chambre.
Originaire du Sud-Kivu, Aimé Boji Sangara est considéré comme un technocrate loyal et pragmatique, ayant successivement dirigé les portefeuilles du Budget puis de l’Industrie.
Son expérience gouvernementale et sa proximité avec le président de la République en font un atout stratégique pour la coalition majoritaire, à un moment où la scène politique congolaise entre dans une phase de redéfinition de ses équilibres internes.
Si sa démission se confirme, Aimé Boji Sangara s’apprête à jouer un rôle central dans la nouvelle configuration du pouvoir législatif, au cœur des priorités politiques de l’Union sacrée et du président Félix Tshisekedi.
La Rédaction/journaldesnations.net
