Kinshasa : Suspension d’une chargée de communication au ministère de la Défense pour une omission de l’auteur d’une citation empruntée

VPM de la Défense en RDC, Guy Kabombo Muadiamvita

L’atmosphère est tendue au ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants. Mme Nsuele Manika Julie, chargée de communication du Vice-Premier Ministre Guy Kabombo Muadiamvita, a été suspendue de ses fonctions. La raison ? Une omission regrettable lors d’une communication officielle.

En effet, Mme Nsuele aurait omis de mentionner certaines citations de Winston Churchill, une figure emblématique de l’histoire, dans un discours prononcé par le VPM. Bien que l’omission paraisse anodine, elle a provoqué un choc au sein du ministère. La décision de suspension rapide témoigne de l’importance accordée à la rigueur et à la précision dans les communications officielles.

Cette affaire a suscité de nombreuses interrogations. Certains s’interrogent sur la proportionnalité de la sanction, tandis que d’autres saluent la décision, soulignant l’importance du respect des protocoles.

Quoi qu’il en soit, cette suspension inattendue a mis en lumière les exigences strictes de la communication au sein d’un ministère aussi stratégique que celui de la Défense Nationale. La communication joue un rôle clé dans la crédibilité et l’image de l’institution. Chaque détail, aussi minime soit-il, compte.

Cet incident, apparemment mineur, soulève des questions plus larges sur le rôle et les responsabilités des chargés de communication. Gardiens de l’image et du message de leurs supérieurs, leur travail est essentiel au bon fonctionnement de l’institution, bien qu’il se fasse souvent dans l’ombre. Une erreur, même minime, peut avoir de lourdes conséquences. Dans ce cas précis, l’omission des citations de Churchill a été perçue comme un manque de professionnalisme.

La suspension de Mme Nsuele Manika Julie a été décidée par le Lieutenant Général Mbuayama Nsiona Rombault, par une note de service diffusée en interne, et prendra effet pour une durée de 30 jours à compter du 1er février.

Josué KALUBI


Laisser un commentaire