Kinshasa: Un officier Supérieur tué par son garde du corps, « il faut reformer la police »!

La mort dimanche 28 août du Colonel Polydor Kasongo, Commandant second de la Légion nationale d’intervention (LENI) ex-PIR, une unité de la police Nationale congolaise (PNC), tué par inadvertance par son propre garde du corps fait bouger la toile, les internautes donnent chacun son avis.

Pour la plupart, cela ne fait aucun doute: « Il faut reformer la police », « beaucoup d’amateurs dans la police ». « Comme qui dirait, le Commandant de la Leni  était au mauvais endroit, au mauvais moment »..

« Je pense qu’à mon humble avis faudrait une loi celui de reprendre tous les armes auprès des policiers et réorienter seulement et si possible former ceux qui seront en détachement parce que trop c’est trop », écrit Robert Mafuta. Et de poursuivre: « Dans un pays ou les policiers tirent partout et à n’importe quel moment??? euuuh franchement ça ne va plus »….

Pour sa part, Jeny Lepita s’interroge: « Comment expliquer cette gâchette facile chez nos policiers, y compris en présence de leurs chefs? Pourquoi des tirs de sommations à chaque incident? Pourquoi portent-ils toujours des armes létales, surtout à Kinshasa où nous ne sommes pas en zone de guerre? »

Comment pouvait-il se l’imaginer! Cet officier Supérieur qui devait trouver la mort dans quelques instants, revenait de l’Eglise avec son épouse et ses enfants.
Arrivés à Pompage dans la commune de Mont-Ngafula, il est bloqué par un embouteillage et un désordre crée par le mauvais positionnement des chauffeurs taxi-motos, communément appelés Wewa.

Voulant dégager le véhicule de son  » chef » de cet imbroglio, une altercation est intervenue entre les Wewa alors que son garde du corps était descendu pour frayer un passage.

Dans un élan de sommation de la foule, une balle est sortie de son fusil et a atteint le Colonel Polydor Kasongo qui était assis dans sa voiture, précise actualité.cd.

Décédé sur place, son corps est gardé à la morgue de l’hôpital du cinquantenaire. Les motards ont tous pris la fuite mais le garde du corps a été arrêté.

Christiane MUNOKI