Kwango : l’armée congolaise inflige des pertes aux miliciens Mobondo dans le territoire de Popokabaka

Les forces armées congolaises annoncent avoir neutralisé 8 miliciens, capturé 2 autres et récupéré 5 armes, lors de leurs opérations contre le groupe Mobondo opérant dans le territoire de Popokabaka, en province du Kwango, en RDC.

Le porte-parole de l’armée, dans le cadre de l’opération Ngemba dans la zone, rapporte que ce bilan fait suite aux affrontements qui ont opposé les deux parties dans la nuit du lundi 9 au mardi 10 décembre 2024, au village Ibuka, après le contrôle total du village Tsakala Ngoa, samedi dernier.

« Du côté de l’armée congolaise, un soldat a été grièvement blessé », a précisé le capitaine Antony Mwalushayi dans un message adressé aux médias.

Dans le même document, repris par journaldesnations.net, l’officier militaire indique que des opérations de ratissage et de fouille se poursuivent dans le but de « retrouver certains miliciens Mobondo qui ont pris la fuite vers le village Ipongi ».

Les Mobondo sèment continuellement la terreur…

Le lundi 9 décembre, des hommes identifiés comme appartenant au groupe Mobondo ont mené une incursion dans la ferme Bokotio, non loin du village Aviation, au nord du groupement Masiakwa, sur l’axe opérationnel Kwamouth-Bagata.

Sur place, 12 personnes ont été brûlées vives par les assaillants. « Parmi elles, quatre (04) enfants, quatre (04) femmes et quatre (04) hommes », précise le capitaine Antony. Il ajoute : « Six (06) autres civils ont réussi à fuir l’attaque des insurgés Mobondo, mais ont été gravement brûlés. »

Dans ce contexte, le général-major Padiri Muhizi Jonas, commandant des opérations dans la onzième région militaire, a rassuré que les troupes de l’unité spéciale sont déjà engagées, d’une part, « pour non seulement poursuivre ces insurgés et les mettre hors d’état de nuire, mais aussi sécuriser davantage la population du village Masaka ».

La milice « Mobondo » tire ses origines du conflit opposant les tribus Teke et Yaka en raison de litiges fonciers, selon un rapport de Human Rights Watch.

Djiress BALOKI

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