États Généraux du Portefeuille : « Des Résolutions Audacieuses pour des Réformes Courageuses »

Président Félix Tshisekedi

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a lancé ce lundi les États généraux des entreprises publiques, qui se tiennent au Centre financier de Kinshasa. Ces travaux, qui s’étendent du 9 au 14 décembre 2024, sont placés sous le thème : « Faire du Portefeuille de l’État un puissant levier de la croissance économique et du développement social de la République Démocratique du Congo (RDC) ».

Ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Busa lors du lancement des États généraux

Pendant ces six jours, diverses personnalités issues des institutions publiques se réuniront pour élaborer des solutions visant à redresser les entreprises publiques, confrontées à des problèmes structurels et managériaux.

(A l’extrême droite), Judith Suminwa Tuluka première ministre aux assises des États généraux du portefeuille

Le ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Busa, a précisé que l’objectif de ces assises est de « réfléchir aux moyens d’améliorer les performances opérationnelles et financières des entreprises publiques, afin de transformer le Portefeuille de l’État en un véritable levier pour le développement économique et social du pays, en ligne avec la vision du Président de la République ». Il a également souligné : « Des résolutions audacieuses sont nécessaires pour mener des réformes courageuses. »

Dans son allocution, le Président Tshisekedi a expliqué que l’objectif principal des États généraux est de faire des entreprises publiques un moteur de développement dynamique, capable non seulement de générer des revenus et de créer des emplois, mais aussi de contribuer de manière significative à l’amélioration du bien-être de chaque citoyen congolais. Il a insisté sur la nécessité d’une gestion irréprochable des entreprises du portefeuille de l’État.

Tous s’accordent à dire que ces entreprises font face à de nombreux défis. Parmi les problèmes identifiés figurent les résultats déficitaires, le vieillissement du personnel, l’endettement, les détournements de fonds, la mauvaise gestion, la corruption, la faible productivité, et les conflits internes.

Ben NOTO

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