Au Pont Kwango, dans la province éponyme, située à plus de 200 kilomètres de Kikwit, un calme relatif est revenu après les tensions qui y régnaient le lundi 23 décembre 2024.
En effet, les miliciens de Mobondo, coincés par les militaires des FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo), ont pillé un bus transportant plusieurs passagers en provenance de Kinshasa à destination de Kikwit. Ils ont également incendié un autre véhicule et menacé une remorque.
Jean-Baptiste Nkololo, bourgmestre de la commune rurale du Pont Kwango, qui a fourni cette information, précise que cet incident a duré plus de deux heures et qu’il n’y a eu aucune perte en vies humaines.
« Les militaires des FARDC s’étaient rendus à Kitshaka, un des villages de la commune rurale du Pont Kwango. Il y a eu des affrontements avec les miliciens, et les Mobondo sont ensuite arrivés sur la Route nationale n°1. C’est là qu’ils ont incendié un véhicule. Mais il n’y a pas eu de morts. La circulation a été perturbée pendant plus de deux heures, car nous suivions et sécurisions la population pour éviter qu’elle ne se déplace », a expliqué le bourgmestre de la commune rurale du Pont Kwango.
Il a également précisé que les miliciens de Mobondo « avaient intercepté une remorque, pillé un bus en provenance de Kinshasa pour Kikwit, et qu’un autre Land Cruiser, se rendant à Kinshasa, avait dû faire demi-tour au Pont Kwango après avoir été touché par des balles ».
« Pour le moment, la situation est calme, bien que les militaires près du petit pont interdisent à la population d’aller dans les forêts ou de puiser de l’eau, car ils mènent une opération dans cette zone. Mais la situation est calme pour l’instant », a ajouté Nkololo.
Plusieurs sources affirment qu’en 2024, qui touche à sa fin, de nombreuses exactions ont été commises par les miliciens de Mobondo sur l’axe de la rivière Kwilu.
Badylon KAWANDA BAKIMAN/ Kwilu