Clôture du mois de mars: « le président de la Cour constitutionnelle soucieux de l’éveil de conscience des femmes de son institution », ( Point focal Genre, Elodie Kibikiabo)

En marge de la clôture des activités du mois de mars, la Cellule Genre de la Cour constitutionnelle, a organisé une journée de réflexion sous le thème: « Accroître les ressources nécessaires en faveur des Femmes et des filles dans la paix pour un Congo paritaire « , ce jeudi 30 mars à l’espace First M.K situé dans la commune de la Gombe, à Kinshasa.

Lors de ces assises, Mme Elodie KIBIKIABO MWANZA, Conseillère et Point Focal Genre de la Cour constitutionnelle, a remercié sa hiérarchie pour l’importance accordée aux questions qui touchent à la femme.
« La cour constitutionnelle réunit chaque année son personnel féminin, pour pouvoir réfléchir aussi sur la condition de la femme. Toute notre expression de reconnaissance au président de la Cour constitutionnelle parce qu’il est animé par le souci d’épanouissement et le renforcement, des capacités et l’éveil de conscience des femmes de son institution », a-t-elle affirmé.

Les échanges ont été ponctués par trois oratrices qui ont toutes presté sur le thème genre. Pour Mme Mujinga Marie-José, juge à la Cour de cassation, qui a axé son intervention sur le leadership féminin, « les femmes doivent cultiver un leadership efficace dans les postes de prise de décision qu’elles occupent, en faisant des choix judicieux sur base des compétences lors du processus d’affectations des collaborateurs ».

« Il faut éviter le sentiment, si nous voulons que leadership féminin soit efficace, le choix des collaborateurs est important dans la prise de décision, la parité c’est d’abord la tête : L’ intelligence, le savoir faire-faire et la compétence », a-t-elle lancé.

A son tour, Mme Dora Tumba, commissaire supérieure adjointe à la Police nationale congolaise ( PNC) a exhorté tous les participants à faire de la parité homme-femme leur cheval de bataille, en bannissant toutes les pesanteurs culturels qui continuent à freiner cet élan.

La dernière intervenante, Mme Florence Boloko, conseillère au ministère du genre et Experte en genre et résolution des conflits, est revenue sur la question de  » Violences basées sur le genre ».
Elle a d’abord loué les avancées enregistrées dans la lutte contre ce type de violence notamment avec le retrait de la RDC de la liste des pays ayant un taux élevé de cas de violences basées sur le genre (VBG). Ensuite, elle a rappelé la nécessité de mettre en place une base des données qui aura la mission de documenter tous les cas de VBG.

Cette activité s’est clôturée dans une ambiance de convivialité. Vêtues en uniforme poir communier dans l’unité, le personnel féminin de cette institution est décidé de braver les défis qui font obstacles à l’atteinte d’un leadership transformationnel.

Pour boucler cette journée, les femmes de la Cour constitutionnelle ont immortalisé tous les par des séances de prise des photos et un repas à la hauteur de l’événement a été servi à tous les participants.

Blaise Bozenge/ JDN