La section RDC de l’Union de la presse francophone (UPF) applaudit la libération de Stanis Bujakera

La toile s’est embrasée ce soir du 19 mars après la libération de Stanis Bujakera surnommé l’information certifiée, de la prison de Makala où il a été incarcéré durant 6 mois.
Le 18 mars, le journaliste congolais a été condamné à 6 mois de prison et au payement d’une amende de 1 million de francs congolais soit 400 dollars américains par le Tribunal de Grande instance de la Gombe à Kinshasa, après 6 mois de procès.

La libération de Bujakera arrive après six mois de lutte intense des associations de presse nationales et internationales auxquelles appartient le journaliste. Jeune Afrique, RFI, Actualité.cd, Milrdc, et l’Union de la presse francophone( UPF), Rassemblement des Journalistes pour l’émergence du Congo (RAJEC), par exemple, ont été sans cesse au soutien de leur confrère dans le but de rétablir la vérité et de recouvrer sa liberté.
Reconnu coupable pour ‘’contrefaçon, faux en écriture, usage de faux et propagation des faux bruits’’ pour avoir fabriqué et diffusé à travers un article sur Jeune Afrique, une note attribuée à l’Agence nationale de renseignement (ANR) expliquant le rôle joué par des membres des services de renseignement militaires dans la mort de l’opposant Cherubin Okende, en juillet 2023, pourtant l’article ne portait même pas sa signature, le journaliste a toujours clamé son innocence insistant sur la sacralité des faits dont il est le porte étandar en tant que journaliste.

Aux yeux de plusieurs organisations, en effet, « toutes ces accusations n’ont jamais été prouvées tout au long de ce procès. Raison pour laquelle ses avocats avaient plaidé pour son acquittement », a rappelé par exemple l’ONG JED, Journalistes en Danger dans un communiqué aux médias ce mardi.
Poursuivant son récit JED a affirmé que « le grand écart entre les 20 ans de prison et 7500 dollars d’amende requis par le Procureur et les 6 mois de prison et 400 dollars d’amendes prononcés par le Tribunal démontre bien que le dossier de l’accusation était vide et basé seulement sur la mauvaise foi du Ministère Public et sa volonté de « punir Bujakera » et servir de leçons aux autres journalistes, comme il l’a lui-même déclaré au cours d’une audience publique ».
L’heure est maintenant à la reconnexion du correspondant du Jeune Afrique Magazine, rédacteur en chef d’actualité.cd média en ligne réputé en RDC, et journaliste de « l’information certifiée » avec son public des médias en ligne qui l’auront manqué pendant 6 mois.

Nibez