Diomi Ndongala en appelle à la CNDH pour sa libération


L’opposant RD-congolais Eugène Diomi Ndongala en appelle, ce jeudi 21 septembre, à la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) pour obtenir sa libération. Le leader du parti Démocratie chrétienne, condamné en 2014 à dix ans de prison pour viol sur mineure – une accusation qu’il a toujours niée en dénonçant un procès politique – est hospitalisé depuis plusieurs mois.
En novembre 2016, le Comité des droits de l’homme de l’ONU a demandé la libération d’Eugène Diomi Ndongala. Il y a quatre mois, la CNDH, un organisme public consultatif en matière de droits de l’homme, avait enjoint les autorités compétentes à respecter cette obligation. Sans avoir gain de cause pour l’instant.
L’opposant, qui dit avoir besoin d’effectuer en urgence des examens médicaux à l’étranger, a donc saisi une nouvelle fois ce jeudi 21 septembre la Commission nationale des droits de l’homme et lui demande dans sa lettre « d’utiliser toutes ses compétences et prérogatives légales pour faire respecter la décision de l’ONU ».
« C’est une démarche totalement légale. Il exploite là toutes les voies relatives aux mécanismes nationaux, internationaux, de protection des droits de l’Homme. La CNDH est l’un des mécanismes situés au niveau national pour assurer la promotion et la protection des droits de l’homme en République démocratique du Congo. Comme il se fait qu’il y a plus ou moins dix mois qu’il attend la mise en œuvre de la décision du Comité des droits de l’homme de manière volontaire, pas de gouvernement, et que ça ne vient pas. Voilà pourquoi il a décidé de se référer à la CNDH. Et nous espérons que l’entrée en danse de cette dernière institution pourra donner un coup de pouce aux autorités congolaises qui trainent encore le pas pour que la décision connaisse une application effective », explique son avocat, maître Georges Kapiamba.
Avec RFI

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