La variole de singe «MonkeyPox» : 86 cas déjà enregistrés de septembre au19 novembre au Sud-Kivu (soins gratuits, rassure DPS)

Des cas de la maladie de MonkeyPox ou encore la Variole de singe continuent à s’enregistrer dans plusieurs coins de la province du Sud-Kivu. De la semaine 39 à la semaine 46 (de septembre au 19 novembre), la province a enregistré 86 cas, parmis lesquels 36 cas ont été confirmés au laboratoire et 54 cas déclarés guéris.

Une vue des journalistes au cours du point de presse de la DPS sur la variole du singe, MonkeyPox à Ibanda, à Bukavu en province du Sud-Kivu

La ville de Kamituga en territoire de Mwenga vient en première ligne avec 71 cas, suivie de la commune de Kadutu dans la ville de Bukavu avec 5 cas. D’autres cas suspects, confirmés ont été notifié : Kaniola 1 cas, Fizi 1 cas , Uvira 1 cas, Itombwe 1 cas, Walungu 1 cas, Mwenga 2 cas, Shabunda 2 cas, et Nyangezi 1 cas.

Cette maladie déclarée aujourd’hui comme une épidémie tire son origine du contact direct avec les animaux contaminés et se propage dans la plus part des cas à travers des rapports sexuels (protégés et non protégés). C’est ce que a affirmé le docteur Freddy Siyangoly lors d’un briefing avec la presse le 25 novembre 2023.

Il poursuit en disant que le « M-Pox est une maladie très contagieuse et se propage à travers le contact, une raison de plus de respecter les mesures suivantes : éviter tout contact avec les personnes malades (la distanciation sociale), éviter les rapports sexuels protégés ou non protégés, se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon, appliquer le gel sur les surfaces propres etc ».

En effet, notre source fait savoir que le traitement de la Variole de singe est gratuit et asymptomatique, c’est-à-dire que ça se fait selon les symptômes présentés par chaque personne atteinte.

« Le M-Pox est une maladie à déclaration obligatoire et immédiate, c’est-à-dire qu’un seul cas déclaré constitue déjà une épidémie. Elle commence par les parties intimes et se propage sur tout le corps. C’est pourquoi nous invitons toute personne présentant des signes à se diriger immédiatement vers la structure sanitaire la plus proche pour les soins. Cela va nous permettre de vaincre la maladie en limitant sa propagation », a souligné le docteur Freddy Siyangoly de la DPS.

Par ailleurs, la maladie de M-Pox dont le taux de létalité est trop bas (elle ne tue pas) présente quelques cas de complications : les cicatrices sont indélébiles (ne s’effacent pas), la déshydratation du malade lorsque ce dernier fait la diarrhée ou le vomissement, la perte de vue est aussi une des plus grandes complications à laquelle fait face le personnel soignant.

Signalons que le briefing qui a réunie au moins 30 médias locaux s’est tenu dans la salle de conférence de la Division Provinciale de la Santé, DPS, situé en commune d’Ibanda dans la ville de Bukavu.

Justine NTAMWENGE/Sud-Kivu/journaldesnations.net