La ZLECAF, un espoir pour les PDG africains

Malgré l’incertitude liée au COVID-19, l’avènement de la zone de libre-échange continentale Africaine ( ZLECAF) suscite de l’optimisme auprès des PDG africains.

Il s’agit de l’une des conclusions majeures de la nouvelle enquête menée par le Comité panafricain du commerce et de l’investissement du secteur privé en sigle PAFTRAC. Cette étude révèle que dans 46 pays africains, les PDG sont convaincus que les perspectives de leur activité, de leur industrie et de la croissance économique seraient meilleures au cours des 12 à 18 prochains mois.

A la suite de cette enquête, plus de 71% des personnes jugent que la ZLECAf les encouragera à investir pour développer leur activité au niveau régional. Plus de 57% pensent également que la ZLECAf ouvrira de nouveaux marchés et plus de 62% estiment qu’elle fournira les cadres nécessaires pour exporter davantage au niveau régional.

Les PDG africains misent surtout sur les accords commerciaux internationaux et régionaux. Pour les patrons d’entreprises, hommes et femmes d’affaires d’Afrique, la ZLECAF est une voie pour l’amélioration des opportunités commerciales.

Donnant son avis, Pat Utomi, le président de PAFTRAC, a déclaré : « Le sentiment positif exprimé par les participants à l’enquête démontre le potentiel de la ZLECAf et l’empressement du secteur privé africain à tirer parti des opportunités d’accès aux marchés qu’offre la zone de libre-échange ».

Les PDG africains considèrent que les principaux défis qui auront un impact négatif sur les perspectives de reprise économique de l’Afrique sont le manque d’accès au financement (64%), l’impact continu de la pandémie du COVID-19 sur les opportunités économiques (61%) et un ralentissement ou un manque d’investissements et de dépenses du secteur public (48%).

Le PAFTRAC réunit les dirigeants africains du secteur privé et fournit une plate-forme de plaidoyer unique réunissant le secteur privé africain et les décideurs africains pour soutenir le commerce extra et intra-africain, l’investissement et l’entreprise panafricaine.

Christiane MUNOKI EKAMBO/Journal des Nations