Avec l’appui de l’UNESCO, l’Acofepe lance un appel pour la consécration d’une « Journée internationale de la presse écrite »

« La presse écrite, premier média, première presse du monde », doit retrouver ses lettres de noblesse et cela lui vaut une reconnaissance mondiale. A cet effet, une table ronde sous l’égide de l’UNESCO a réuni ce matin d’éminents professeurs, des patrons de presse écrite, des journalistes, experts et associations des journalistes dans la salle Irina Bokova.

Joseph Poto-Poto, directeur de la communication de l’UNESCO (2ème à gauche), recteur de l’IFASIC, Rigobert Munkeni (au milieu), le chargé de programme de l’Acofepe, Didier Mbuyi (2ème à droite)

L’objectif de cette plénière: réfléchir sur l’intronisation d’une « Journée internationale de la presse écrite », initiée par l’Association congolaise de la femme de la presse écrite (Acofepe). Une rencontre historique qui a mis en place les jalons de la consécration de cette journée.

Prenant la parole au nom de Jean-pierre Ilboudo du représentant de l’UNESCO, Joseph Poto-Poto, directeur de la communication de cette structure des Nations-Unies a de prime abord félicité l’Acofepe pour cette idée noble. L’UNESCO a donné quelques orientations en vue de l’endossement de ce projet de consécration par l’Assemblée Générale des Nations-Unies avec l’aval du gouvernement congolais.

De son côté, Geoges-Jérémie Wawa, professeur à l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication ( IFASIC), a fait une présentation magistrale sur l’importance de la presse écrite par rapport à tous les autres médias.  » Une journée internationale de la presse écrite est une opportunité pour  rendre témoignage à cette presse qui est sans conteste le média de référence », a-t-il souligné. Pour cet enseignant en journalisme: « La presse écrite impacte les activités de tous les autres médias « . Le recteur de l’IFASIC, Rigobert Munkeni, présent à cette première table ronde a appuyé le rôle prépondérant de la presse écrite qui pour lui reste la première presse de référence par excellence.

« 450 journées internationales listées, à ce jour et même les plus loufoques sont dans là et pourquoi pas la presse écrite. Certes le processus d’adoption est long, mais l’apport de chacun ici sera un accélérateur et un socle à cette initiative de l’Acofepe », a déclaré Didier Mbuyi, le chargé de programme de l’association congolaise de la femme de la presse écrite.

Les consultations vont se poursuivre au niveau des toutes les parties prenantes afin de trouver des arguments forts pour l’aboutissement de cette initiative. Dans cette série d’actions,  l’Unesco préconise un forum des acteurs de l’afrique centrale pour établir des mécanismes d’accompagnement.

Si la presse écrite est la mère de la presse, elle n’est pas du tout épargnée par la percée de la presse numérique. Il est un fait qu’elle fait face à plusieurs défis. En dépit de ces écueils, tous les participants ont estimé à l’unanimité qu’il n’y a pas lieu d’être pessimiste quant à la pérennisation de la presse écrite.

 

Christiane MUNOKI EKAMBO