La tribune du journal africanews qui fait délirer Daniel Safu



Il est classé au rang de ceux qu’on appelle « grosses gueules « . Ancien journaliste, Daniel Safu brigue le mandat de député national au parlement congolais. Il est connu pour ses sorties médiatiques hors du commun.

Extrémiste durant son parcours dans le média, il est resté « constant », au Palais du peuple où il a transporté sa fougue. Pris en étau qui fis-je? Pris la main dans le sac, pour tentative de rançonnement du ministre congolais des affaires foncières, Daniel Safou est mis à nu par le patron du journal le plus lu en RDC, Africanews.

Voici dans son intégralité, la tribune qui transforme le député national en futur assassin.


Tribune: Déshonneur pour Daniel Safu, le député aux 209 appels de chantage, poursuivi en justice par le ministre Sakombi Molendo


Il leur reste quoi aux honorables députés nationaux de siéger encore aux côtés d’un «collègue» trempé dans une affaire de chantage, des appels manqués, 209 au total, vérifiés et vérifiables, brandis à la télévision par un ministre de la République, objet d’attaques odieuses dans les médias des jours plus tôt pour avoir refusé de céder aux sollicitations de rançonnement de la part d’un élu? Ça leur sert encore à quoi de chercher à protéger, au nom d’une solidarité mal appliquée, un «compagnon» affabulateur qui a cru appeler à sa rescousse des amis journalistes subitement devenus ennemis, leur proposant de contacter, pour son compte, le ministre candidat à la filouterie afin qu’il lui verse de l’argent comptant, sous peine de se faire punir par une motion à l’Assemblée nationale?

Le Parlement mérite-t-il encore ces brebis galeuses promptes à trafiquer leurs immunités pour diffamer, saper gratuitement l’honneur des autres, insulter leurs femmes et enfants, mentir de sang froid sur eux, parce qu’on a manqué de leur soutirer leur pognon? Sakombi Molendo, la dernière victime de vils chantages de Daniel Safu, a juré de porter plainte contre le député élu du Mont-Amba. Pour avoir sali gratuitement le ministre des Affaires foncières après avoir échoué de l’extorquer, Safu a dépassé une ligne rouge que jamais aucun député national n’avait ouvertement franchie.

Un élu du peuple réputé maître chanteur et poursuivi comme tel par un ministre de la République, c’est le déshonneur! C’est indécent! Personne n’ose encore imaginer le nombre de personnalités victimes de cette pratique honteuse. Sur la toile, c’est la clameur!

Après le journalisme de racolage, place à la prostitution du mandat de député national! Depuis l’hémicycle, Safu a continué, malgré les émoluments en milliers de dollars perçus depuis bientôt quatre ans, de poursuivre jusqu’à son terme le chemin qu’il a emprunté depuis maintenant trop longtemps quand il prestait encore comme «quado»: celui de l’abaissement du prestige de l’élite. Devant ses juges, ce repris de justice, en plus de la longue série d’appels et Sms dont celui portant la mention «Je compte sur vous» envoyés à Sakombi Molendo, faire face aux enregistrements de tentatives d’extorsion et de menaces de mort brandies à l’endroit d’un ancien collègue journaliste, Achille Kadima, patron du journal AfricaNews, méchamment pris pour cible pour avoir fait passer dans ses médias une tribune consacrée à pareilles impostures criminelles, détenus par des personnes désormais prêtes à témoigner à charge. L’imposteur est mal tombé cette fois-ci.

Depuis sa page Facebook, Sam Bokolombe Batuli, un des élus nationaux encore raisonnables et qui en est à son deuxième mandat d’affilée, certainement scandalisé par l’horrible feuilleton, écrit: «Le mandat de député se doit d’être exercé avec dignité et sens de responsabilité, car il est censé être l’expression de la volonté du peuple souverain. Certaines affinités et sollicitudes sont toxiques pour la bonne marche de l’Etat. S’en garder». Pertinent!