Le Gouvernement congolais cible le Rwanda dans l’attaque à la grenade à Bukavu, »Ce qui s’est passé aujourd’hui est un acte prémédité, car ce sont des terroristes, c’est dans leur ADN », (Patrick Muyaya)

Patrick Muyaya, Ministre congolais de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement

Lors d’une série de questions et réponses lors du briefing de presse spécial tenu ce jeudi, une question importante a été posée au porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des Médias. Cette question portait sur le passage et la mission du procureur général de la CPI, Karim Khan, ainsi que sur l’appel à témoins. De plus, l’actualité de l’attaque à la grenade survenue jeudi à la Place de l’Indépendance était également au cœur des préoccupations. Sur les réseaux sociaux, des allégations ont émergé, accusant le gouvernement d’avoir utilisé certaines personnes pour saboter cette sortie de Nangaa.

Le ministre Muyaya a répondu avec clarté et assurance. Il a déclaré : « Vous avez vu récemment une forme qu’il a qualifiée de “parade nauséabonde”, où l’on présente des policiers et des militaires en disant qu’on les a retenus, alors que dans une ville qui est surarmée, c’est l’armement rwandais qui devrait assurer la sécurité. Donc, nous présumons qu’il n’y a même pas besoin de présumer : des dispositions sécuritaires ont été prises pour quadriller tout le secteur. À quel moment pouvait-on laisser de l’espace à des gens qui viendraient agir après la tenue du meeting ? Ici, on assiste au bourreau qui crie à la victime. »

Une telle déclaration reflète l’incompréhension croissante face à la situation sécuritaire. Les événements récents à Goma et à Bukavu renforcent l’idée que le gouvernement est souvent injustement blâmé. En outre, les attaques semblent de plus en plus préméditées. « Ce qui s’est passé aujourd’hui est un acte prémédité, car ce sont des terroristes, c’est dans leur ADN », a martelé Muyaya.

Le ministre a également souligné l’engagement du gouvernement pour le bien-être de la population : « Comment pouvez-vous imaginer que le ministre de la Santé, qui se mobilise chaque jour pour s’assurer que nous apportons soutien et réconfort à nos populations, puisse être impliqué dans un tel acte ? » a-t-il insisté. Il a qualifié les accusations de « poison rwandais », affirmant qu’elles servaient un objectif bien précis, car les intentions et le prétexte sont clairement connus.

Cette déclaration, bien que ferme, ne masque pas les défis persistants auxquels le gouvernement fait face. Les tensions s’accroissent et la nécessité d’une réponse claire et efficace devient plus pressante que jamais.

Josué KALUBI

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